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Peacock 2019 | Notre menu délicieusement Techno

Publié le 02 mai 2019 par Le Limonadier @LeLimonadier

Eté 2019, Parc Floral de Paris, 4 scènes, murs, arbres et festivaliers qui vibrent à l'unisson sur une programmation d'exception : The Peacock Society fait bien son retour pour une septième édition ces 5 et 6 juillet prochains. Et comme à son habitude, le festival a réuni de très beaux noms de la scène électronique, toujours orientés house et techno. Vu qu'on aime toujours vous rendre service, mais qu'on est plutôt d'humeur tapageuse en ce moment, on a décidé de vous concocter un menu QUI TABASSE parmi la prog techno de ce bon festival. On vous l'annonce : ça sera aussi lourd que très digestif. Alors installez vous confortablement et mangez vous bien tout ça... A taaable !

Derrick May

Il fait partie de la trinité Black techno de Détroit (Derrick May, Juan Atkins et Eddie Fowlkes) considérés comme les précurseurs du genre dans les années 80-90. On vous lâche un classique du genre, loin des sons industriels et des gros beats. Le temps d'un morceau, vous voilà transporté aux origines de la techno : direction Détroit années 80. Rassurez-vous, si leurs productions oscillent entre house et techno, leur live envoie du lourd.

Robert Hood

Là où certains DJ délaissent la production pour les shows, Robert Hood lui passe du temps en studio seul (ou avec sa fille avec qui il forme le due Floorplan). En 2014, ils sortent le génial Never Grow Old à écouter sans modération.

Preuve que le gars ne s'arrête jamais, il vient de lâcher sur son label M-Plant un nouvel EP. Sonorités à la fois lourde et profonde, il nous rappelle à quel point la techno minimale fait du bien.

Dj Stingray (B2B avec Helena Hauff)

Pour clôturer le trio, Sherard Ingram (alias Si ces deux dernières années l'ont fait entrer parmi les grands noms de la techno, la DJ allemande a derrière elle de nombreuses années d'expérience. DJ Stingray) proposera un B2B avec l'allemande Héléna Hauff est parmi les dernières représentantes du vinyle et son style dark-electro-punk ne trompe personne. Helena Hauff. Techno de Détroit et techno Allemande vont donc s'unir le temps d'une soirée pour vous offrir un set aux saveurs multiples.

De son côté, avec ses sonorités rapides et acides, DJ Stingray se démarque en proposant une techno dont lui seul a le secret. On vous laisse en juger ci-dessous :

Plutôt Détroit ou Berlin ? C'est un peu comme vous demander de choisir entre Pizza ou Burger... impossible ? Ce n'est pas un problème, le menu de la Peacock saura vous satisfaire, bande de petits gloutons.

On ne présente plus Len Faki, parmi les premiers résidents du Berghain lors de son ouverture en 2004, qui amènera son expérience et son goût pour la scénographie à base de grosses TATANES DANS VOS TRONCHES.

Bjarki, c'est le genre de mec capable de balancer en interview qu'il ne voit pas l'intérêt de jouer au Berghain ou à une Boiler Room. Arrogance ou pas, on s'en fout, Bjarki a du talent pour clouer des mâchoires directement sur la piste de danse, et c'est tout ce qui compte. Le protégé de Nina Kravitz s'inspire de tous les genres pour proposer un style unique. Ce qui fait de lui un artiste particulièrement difficile à classer tant ses productions ne se ressemblent pas. En voici la preuve avec ce morceau hypnotique et rythmique. Pour les amoureux de techno brutale et des danses sauvages (et/ou transpirantes), c'est par ici que ça se passe :

Jeune par l'âge, mais déjà presque une " ancienne " avec ses 10 années de mix dans les jambes. Charlotte de Witte était déjà présente l'année dernière et son passage a laissé une vraie empreinte dans les esprits avec son enchaînement de petits claques toujours au bon endroit, au bon moment. Un véritable envoûtement.

Pas facile de remixer un morceau du monstre de l'acide Regal, encore plus dur d'en faire une version améliorée. Pourtant c'est que réussi à faire Charlotte de Witte sur " L'Eternité ". Ligne basse, sonorités acides et une voix féminine française... Une seule question demeure, c'est la voix de qui au juste ?

Un petit dessert alcoolisé pour faire passer ?

On vous a gardé le meilleur pour la fin. On pourrait vous en parler des heures et (surtout) des nuits entières mais ça ne suffirait pas pour exprimer à quel point on l'aime. I Hate Models, aka Guillaume, porte depuis plus de deux ans les couleurs de la techno française dans les plus gros clubs et rave d'Europe. Sa musique oscille entre sonorités abruptes-punks 80's et des mélodies hypnotiques. Ses sets sont réglés comme une horloge pour que l'espace de quelques heures le temps s'arrête. Alors nous aussi, et on vous laisse patienter jusqu'à cet été.

Voilà, il ne reste à plus qu'à shaker le tout, disposer sur un espace de plusieurs milliers de mètres carrés et agrémenter de shows visuels somptueux. Laissez reposer en attendant la dégustation, les 05 et 06 juillet 2019.

Concours :

The Peacock Society Festival 2019

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