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Un printemps 2019

Publié le 06 mai 2019 par Storiagiovanna @StoriaGiovanna

Il y a un petit moment que je n’avais pas eu envie de partager mes ambiances musicales d’une saison. Peut-être parce que 2018 où j’ai le plus mis en avant mes créations musicales et que, comme toute année pleine, j’ai eu à gérer un ascenseur émotionnel trop important. J’aimerais me dire que mes plus grandes victoires sur la vie ne s’accompagnent pas des deuils les plus conséquents, je ne pourrai jamais m’empêcher d’y voir des liens de cause à effet.

Enfin bref, le printemps 2019 m’a redonné envie de partager ce que j’avais entre les oreilles et ça me fait un bien fou. Malgré tout, il y n’a pas eu de grandes découvertes musicales conséquentes, bien que l’anniversaire ait permis de découvrir des choses assez chouettes – merci Olivier, tu te surpasses tous les ans. L’anniversaire a aussi permis au Mari et à moi-même de perfectionner nos connaissances en complétant les discographies d’artistes telles que Véronique Samson, Marvin Gaye et Depeche Mode.

Voyons maintenant comment mon printemps s’organise dans mes esgourdes.

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Les nouveautés sympathiques

Trans Kabar – Oté Kabaré (Maligasé – 2019)

Je dois cette découverte à l’Olivier sus-cité qui a su m’offrir un peu de sa Réunion dans le premier album de ce projet mené par deux neveux du mythique Danyèl Waro (les frères Jean-Didier et Sébastien Hoareau en l’occurrence). Plus que le maloya traditionnel, le collectif s’oriente autour de la découverte du Servis Kabaré, une cérémonie que l’on peut assimiler au Codomblé brésilien, où les esclaves chantaient et dansaient pour entrer en contact avec les ancêtres et qui était évidemment tenue de manière clandestine.

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Mark Ronson feat. Miley Cyrus – Nothing Breaks Like A Heart (Late Night Feelings, 2019)

J’aime Mark Ronson, parce qu’il a le bon goût de tout magnifier. Que ce soit Boy George, Amy Winehouse, Bruno Mars ou ici Miley Cyrus, tout a meilleure allure à son contact. La preuve : je n’aurais jamais pensé un jour aimer un titre contenant la voix de Miley Cyrus, même une reprise de Jolene, même Wrecking Ball, parce qu’elle souffrait selon moi d’un problème récurrent de production merdique. La première fois que j’ai entendu cette chanson, c’était un matin vers 6h35, et ma journée s’en est trouvée toute bouleversée.

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Back to basics

Marvin Gaye – My Love Is Waiting (Midnight Love, 1982)

Pour mon anniversaire, mis à part l’intégrale live de Véronique Samson qui m’a été offerte, j’ai voulu appuyer dans la discothèque familiale mon amour pour Marvin Gaye qui était beaucoup trop mal connu du Mari à mon goût. C’est ainsi qu’on s’est retrouvés avec What’s Going On (1971), le fameux inédit You’re The Man (1972/2019), Let’s Get It On (1973) et donc Midnight Love (1982). Ce dernier album, produit chez CBS et non par Tamla/Motown, a davantage retenu l’attention du Mari pour sa « créativité » et son côté synth-funk qui a dérouté beaucoup de fans historiques du chanteur, dont moi-même au départ.

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Depeche Mode – Behind The Wheel (Music For The Masses, 1987)

Puisque je faisais ma petite sélection pour l’anniversaire, le Mari m’a dit : 
Tu peux rajouter Violator dans le panier ?
Qui dit Violator dit Music For The Masses !
Après donc Playing The Angel (2005), Spirit (2017) et les compils 1981-1985 et 1986-1998, notre discographie de Depeche Mode s’est allongée avec ces deux albums que l’on pourrait qualifier de transition vers l’âge adulte pour le groupe. Chacun de nous en effet s’y retrouve dans ces deux albums de Depeche Mode, moi pour le côté cool kid, le Mari pour le côté cold wave qui définit si bien ses années 1980.

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Au plaisir des batuqueiros

Martino Da Vila – Canta canta, minha gente (Canta canta, minha gente, 1974)

Martinho José Ferreira, dit Martinho da Vila, en référence à l’école de samba Vila Isabel à laquelle il est affilié, reste très peu connu en France. Et pourtant, cette chanson, ami lecteur, tu la connais. Oui, tu la connais et tu en as honte.

Ne me demandez pas ce que les chanteurs grecs francophones trouvaient d’intéressant à adapter le samba do Brasil, moi-même, je suis un peu perturbée avec cette corrélation.

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n u a g e s – Dreams (Dreams, 2013)

Tu es en soirée avec tes potes batuqueiros, ambiancé.e par le meilleur son hip-hop et funk qui soit, QUAND SOUDAIN, tu te retrouves à te prendre pour un oiseau ou à faire un mix entre danse contact et danse contemporaine. C’est l’effet n u a g e s, un producteur anglais de trip-hop qui commence ses agissements en 2012. Bref, je n’aurais jamais pensé vivre ça dans une soirée en 2019 et même pas sous l’effet d’une quelconque substance puisque je vivais le Carême !

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Les hymnes du printemps

Modern Talking – Cheri Cheri Lady (Let’s Talk About Love, 1985)

Tous les printemps, invariablement, il y a la petite sensation des années 1980 que je ne comprends pas et qui m’accompagne dans tout pétage de câble post-Pâques. Après Herbert Léonard, après tout le répertoire de l’italo-disco, après même Tony Esposito, cette année, je retrouve l’ersatz allemand du groupe Wham, sauf que les deux membres du groupe sont identifiés comme étant hétérosexuels. Ce qui est bien, c’est que ma trend Modern Talking est en cohérence avec la trend Alphaville du Mari. Comme quoi, notre couple est bien étudié.

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Stevie Wonder – As (Songs In The Key Of Life, 1976)

Cette chanson m’est revenue lorsque j’ai eu à prouver au Mari après les écoutes des albums 1970’s de Marvin Gaye que oui, la Motown a produit des trucs corrects dans cette décennie. De surcroît, cette chanson vaut nettement mieux que sa reprise par George Michael et Mary J. Blige qui est certes sympa, mais qui n’a pas la force évocatrice ni le charisme de la version originale.

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A bientôt pour de nouvelles aventures musicales.


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