Sister and Vampire T04 de Akatsuki

Je ne sais pas pourquoi je continue à lire cette série et pourtant, malgré tous ses défauts, elle a un petit truc qui me pousse à la poursuivre et qui m'accroche. Déjà, je trouve qu'il y a une grande amélioration dans le dessin et la mise en pages qui fait bien moins brouillonne qu'au début.

Ensuite et concernant l'histoire, Elena et Richter se retrouvent confrontés à un autre vampire, qui lui, se transforme en loup. Il se nomme Albert et vit avec une sœur du nom d'Alicia. Pour Elena ces retrouvailles avec sœur Alicia la replonge dans son passé quand cette dernière l'a sauvée de l'orphelinat dans lequel elle croupissait. C'est sœur Alicia qui a su donner sa vocation à Elena. Elle a su apprivoiser la petite créature sauvage et craintive qu'était alors notre héroïne. Richter blessé, lui voit d'un mauvais œil ces deux nouvelles personnes qui entourent son petit animal de compagnie.

Elena est un personnage que j'apprécie toujours aussi peu. Naïve, sans caractère et qui se laisse manipuler sans se faire prier par un vampire bien trop autoritaire et qui ne lui laisse aucun libre arbitre. Sœur Alicia qui vit elle-même avec un vampire, est bien plus forte et semble même être la dominante dans son couple. Elena, elle se laisse manipuler et pire, elle tente à chaque fois de se sacrifier pour le bien de son vampire chéri et, finalement, elle ne fait que se rendre ridicule aux yeux des lecteurs.

Sincèrement, c'est un personnage que je ne comprends pas. Son passé nous montre une enfant qui avait soif d'amour, quoique sauvage. Le présent nous offre une femme sans saveur qui vit dans l'attente des multiples orgasmes que le vampire lui donnera par ses morsures.

En parlant d'orgasme... ce tome monte d'un cran dans la sensualité et Richter passe à la vitesse supérieure avec Elena.

Dans l'ensemble, si la partie graphique s'est grandement améliorée et que l'ambiance reste quand même addictive, j'ai toujours autant de mal avec les héros et les idées très archaïques que véhicule ce manga. Elena ne sert que d'objet à un homme qui semble se ficher éperdument de ce qu'elle souhaite ou pense.

J'espère que la suite évoluera, parce que oui, malgré tout, j'ai quand même envie de savoir la suite. Moi, maso ? Peut-être un peu.