Appliquer une limitation de vitesse généralisée et indifférenciée ne m'est jamais apparu comme une mesure proportionnée à une besoin réel en matière de sécurité routière. Je prends donc acte et me satisfait de l'annonce faite par Edouard Philippe.
Bien sûr, nous allons saisir cette opportunité et, en ce sens, j'ai demandé à mes services d'étudier la possibilité d'appliquer cette mesure sur notre réseau départemental. Les décisions seront prises prochainement, mais il va de soi que le passage à 90 km/h ne pourra pas être étendu à la totalité des 5 600 kilomètres de routes départementales que gère le Département dans le Calvados.
Sur notre réseau, nous menons une politique très volontariste d'entretien, de modernisation et de sécurisation des routes. Il n'existe plus de " points noirs " de la sécurité routière et nous n'avons pas attendu une modification du code de la route pour exercer nos pouvoirs de police et réglementer la vitesse maximale des zones d'insécurité à 70 km/h, et même moins, lorsque la configuration des lieux l'exigeait.
Au-delà du Calvados, cette question de la vitesse mérite d'être abordée de manière coordonnée avec les départements limitrophes, afin d'assurer une continuité entre nos territoires."