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Terminus Elicius, Karine Giebel

Par Maliae

Terminus Elicius, Karine GiebelRésumé : Istres-Marseille. Pour Jeanne, la vie est ponctuée par cet aller-retour ferroviaire quotidien entre son travail de gratte-papier au commissariat et la maison de sa mère. Elle attend néanmoins qu’un événement vienne secouer le fil de son existence: un regard, enfin, du capitaine Esposito ? La résolution, peut-être, de cette affaire de serial killer qui défraie la chronique phocéenne ? « Vous êtes si belle, Jeanne Si touchante et si belle. » Ce soir-là, une lettre, glissée entre deux banquettes, semble combler toutes ses espérances. Un peu trop, même. Car derrière le mystérieux soupirant se cache le meurtrier tant recherché par la police. Commence alors une correspondance amoureuse qui, pour Jeanne, n’aura de terminus qu’au bout de l’enfer…

Avis : J’ai dévoré cette lecture audio (et oui encore, je suis devenue accro). On va suivre Jeanne, une femme avec ses petites manies et ses bizarreries, elle vit avec une mère pas top, et elle se parle toute seule, elle répond à cette voix enquiquinante qui ne veut pas la laisser tranquille. Et puis sa vie bien rangée bascule quand elle découvre la lettre du tueur qui menace Marseille. Parce que c’est une lettre d’amour, parce qu’elle a peur et en même temps elle est intriguée, va s’en suivre alors une drôle de correspondance.

J’ai beaucoup aimé cette histoire, j’étais très attachée à Jeanne et je voulais qu’elle s’en sorte, je voulais aussi apprendre à mieux connaître ce tueur, pourquoi faisait-il ça ? Pourquoi allait-il aussi loin ? Et comment était-il tombé amoureux de Jeanne ?
C’était impossible de lâcher l’histoire, je voulais continuer, et j’ai écouté tout jusqu’au bout. Et j’ai vraiment adoré, j’étais à fond derrière Jeanne, même si certaines de ses décisions semblaient mauvaises. Bizarrement, j’ai aimé la relation qui se nouait entre le tueur et Jeanne, et entre Esposito et Jeanne. Il y avait quelque chose. Si au début le style paraissait froid, parce que Jeanne est strict, il s’adoucissait au fur et à mesure.

La fin m’a laissé dans tous mes états. J’ai imaginé pleins de choses improbables, et finalement j’ai compris vers la fin de quoi il devait être question.

En bref, une super lecture très prenante.

Ma création (qui avance très doucement) : 

Terminus Elicius, Karine Giebel

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