Après avoir chroniqué les deux premiers volets de la trilogie principale de Kratos (épisode 1 ICI et 2 ICI), me voici pour parler de la conclusion de cette épopée ! Alors, est-ce que ça valait tout ce sang versé ? 😉
Un peu d'image pour avoir de nouveau le goût du sang en bouche 😉
Après avoir laissé Kratos aux portes de l'Olympe, accompagné d' une horde de Titans, bien décidé à prendre l'ascendant sur Zeus, ce cliffhanger était insoutenable.
Nous attaquons God Of War III directement où nous avions arrêté GOWII et on en prend plein les yeux !
Mettons directement les pieds dans le plat, niveau histoire il n'y a pas de quoi crier au génie. Ce n'est pas très profond, cela ne casse pas la baraque, mais ça suffit pour divertir. Kratos continu son massacre et s'en prend à tous les dieux qu'il éviscère un à un. On revient sur de nombreux flashback des deux précédents épisodes. On comprend que l'on s'approche de la fin. La vengeance de Kratos change pour aller vers une quête de rédemption. C'est suffisant pour nous faire avancer. Et il faut l'admettre, depuis le début, on ne joue pas à God Of War pour l'histoire :p
La réalisation est l'un des premiers points qui fait clairement rêver. Le studio Santa Monica a su créer une patte artistique unique vraiment magnifique, pour l'époque et encore aujourd'hui. GOW III est le summum niveau mise en scène et action. On a l'impression d'être dans un film. Les décors sont éblouissants, brillent, c'est un régal !
Les mouvements de caméra, sont parfait et amplifient la qualité de cette mise en scène avec les travelings en fonction de nos déplacements, insistant parfois sur Kratos et à d'autres moment sur le décor et dans ce cas-là on en vient presque à oublier notre spartiate préféré 🙂
L'univers mythologique est toujours aussi bon et travaillé. On a le plaisir de découvrir tous les occupants de l'Olympe (Hercule, Hadès, Poséidon et j'en passe). Ils ont leurs traits de caractères propres, leurs pouvoirs et leurs implications (aussi faible soit-elle) dans la quête de Kratos.
Parlons d'ailleurs de tous ces dieux ! Ce sont, vous l'aurez compris, les multiples boss du jeu. Et ils sont tous grandioses ! L'un des premiers est Poséidon, que l'on affronte sur le dos des Titans. C'est tellement gigantesque que l'on a l'impression d'être une fourmi face à ces êtres divins !
La réalisation est époustouflante et on en viendrait presque à oublier de jouer tellement les graphismes sont magnifiques !
Après, Kratos n'est pas n'importe quelle fourmi, c'est une fourmi avec des pouvoirs de malade !!!
La réalisation est poussée à l'extrême pour rendre Kratos ultra-violent, on ressent la puissance de chaque coup porté. C'est dingue ! L'immersion est totale, avec une violence graphique assumée. On voit Kratos se couvrir le sang à force de détruire ses adversaires durant un combat ! Glauque mais effet magnifique 🙂 Les finish de certains boss se font même en vision à la FPS ce qui fait qu'on est aux premières loges pour voir Kratos littéralement fracasser Helios par exemple ! Un détail de mise en scène qui semble être anodin mais qui surprend vraiment lorsque cela arrive et qui est totalement jouissif !
Les QTE aident aussi beaucoup à optimiser le dynamise des combats. On se retrouve à enchaîner des mouvements avec une fluidité troublante.
Le système d'upgrade et le gameplay restent relativement identiques, mais cela aide tout de même à varier les plaisirs en ayant bons nombres d'armes et d'optimisations possibles. Un très bon plus pour le jeu. Je ne vais pas m'étendre plus que ça sur la critique de GOD III. Le premier et le deuxième étaient déjà exceptionnels, avec le III les développeurs de Santa Monica nous offrent le beat'em all ultime !
Un chef d'œuvre, gore, violent, sexy, artistiquement parfait, avec une mise ne scène remarquable, une bande son toujours aussi impressionnante. Le jeu mélange habillement plate-forme/énigmes/combats/affrontement dantesques. En dépit d'une durée de vie du même style que ses prédécesseurs (environs 12 heures en prenant son temps) on prend son pied du début à la fin !
GOW III enfonce le clou. C'est un must have, le beat'em all ultime comme je l'ai dit plus haut. Avec une créativité débordante, des décors magnifiques, des combats puissants et rythmés, le tout entrecoupé de passages narratifs, GOW III est bourré de qualité ! On pourrait toujours trouver de petites choses comme le vol hasardeux avec les ailes d'Icare, des fatalités redondantes, mais à quoi bon... GOW III offre du fun, de l'aventure à un très haut niveau !
Je trouve qu'il mérite amplement son 17/20 ! Un jeu qui nous scotch du début à la fin ! GOW est époustouflant de qualité, et pourtant il est d'une console ancienne génération. Un plaisir à petit prix que je ne regrette pas le moins du monde !
Desmond A. G.
. Il me reste encore les GOW Chains of Olympus, Ghost of Sparta et Ascension mais je vais faire une petite pause niveau massacre et le prochain article jeu vidéo sera un peu plus cool 🙂
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