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The National – I am easy to find

Publié le 28 mai 2019 par Touteouie @Toute_Ouie

The National - I am easy to find

The National – I am easy to findCe n'est pas nouveau : sur Toute Ouïe, on voue un culte au groupe new-yorkais The National. En même temps, c'est tellement facile de les aimer que c'est presque tricher. Quand les mélodies sont belles, quand les paroles sont inspirées, et quand les arrangements sont réussis, qu'est-ce qu'on peut demander de plus ? Un nouvel album, bien sûr ! Et nos prières ont été exaucées plus rapidement qu'on ne l'espérait. Après un sombre et synthétique Sleep Well Beast sorti en fin d'année 2017, les américains sont de retour à peine un an et demi après, avec I am easy to find. Et guess what ? On aime !

I am easy to find est un album à écouter dans son intégralité, d'une traite, assis dans un fauteuil confortable, dans la pénombre pour s'imprégner de l'excellent travail du quintet américain. Il faut dire que son ambiance feutrée, parfois légère, souvent lourde, s'y prête forcément. Ce nouvel album est d'une richesse musicale impressionnante si bien qu'il est impossible de faire autre chose pendant l'écoute. Entre les violons, le piano et les rythmes destructeurs de Devendorf à la batterie, sans parler des mélodies sublimes inventées par les frères Dessner, nos oreilles ne sont pas épargnées. Dans le bon sens du terme évidemment.

En plus de proposer un son léché de bout en bout, The National se réinvente avec subtilité en incluant sur la quasi totalité des morceaux, des voix de femmes et des chœurs. Si on avait peur que la voix de baryton de Matt Berninger sombre à souhait, soit éclipsée, ce n'est pas le cas. Tout est bien dosé et les chœurs ajoutent même une certaines profondeur aux chansons. Ils habillent de velours l'univers tordu du groupe et se mixent divinement bien avec la voix de Berninger. Un véritable délice.

The National, c'est une expérience autant auditive que physique et I am easy to find ne fait pas exception. Nos poils se hérissent dès les premières notes de You had your soul with you. Notre cœur fond sur Quiet Light. On n'en est qu'à la deuxième chanson qu'on tremble de joie à l'écoute de ce nouvel album. Et ce n'est pas Oblivions qui va calmer le jeu, notre 2e préférée de I am easy to find. Et on en parle de Not in Kansas aussi, avec sa guitare hypnotique ? Et Dust swirls in strange light, avec sa batterie et ses chœurs presque mystiques... En fait, on pourrait presque citer tous les morceaux de ce nouvel album, tellement chacun possède une force de frappe assez précise...

Bref, tu l'as compris, The National livre encore une fois, une véritable perle musicale, de celle qu'on a envie de garder précieusement dans un coffret à bijou et caché du reste du monde. On pourrait même s'enfermer dans une bulle pendant des siècles et écouter I am easy to find loin de tout...


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