
On nous bassine la tête à longueur de journée avec l’avènement de l’intelligence artificielle. Franchement, arrêtez quoi, ce ne sont pas les robots qui se font plus intelligents, ce sont les humains qui deviennent plus idiots, et qui l’acceptent goulûment.
Le principe est simple, et connu de tous les scientifiques et manipulateurs idéologiques : quand un humain, vous ou moi, a affaire à une machine, un automate, il agit lui-même de façon automatique, en ajustant ses gestes et réflexes sur le dispositif mécanique avec lequel il interagit. A un certain moment, assuré de fiabilité de l’appareil, l’humain va lui aussi entrer en mode « auto », mettant en sourdine une part de sa capacité de réflexion ou d’intuition.
Nous avons tous fait l’expérience de ce processus, rappelez-vous il y a longtemps, quand les calculatrices n’avaient pas encore envahi les bancs de l’école, en tout cas moi je me rappelle la façon dont j’arrivais à faire des calculs facilement et rapidement. Entre-temps, plusieurs décennies ont passé, les machines à calculer sont devenues hyper banales, et je n’ai plus la même agilité mentale pour effectuer des multiplications ou divisions.
Notre cerveau est comme un muscle, plus nous l’utilisons, plus il est performant, plus nous sommes paresseux, plus nous devenons bêtes. A l’arrêt, le cerveau s’atrophie.
Alors l’intelligence artificielle, c’est surtout une histoire de vases communicants, un transfert d’intelligence de l’humain vers l’automate.
Ce qui est grave, c’est qu’il y a des groupes, des élites, qui savent tout l’intérêt qu’il y a à abrutir les masses, à leur enlever toute capacité critique ou sens moral, de façon à en faire de sages unités de production et de consommation. Des numéros.
Alors je te pose la question : es-tu un numéro ?