En réalité, cette technologie sur laquelle se base SolarVille n’est pas exactement nouvelle. En effet, elle alimente depuis 2016 un quartier de Brooklyn, et de nombreuses start-up s’y intéressent, comme Power Ledger ou We Power. Néanmoins, elle peine encore a se démocratiser du fait des coûts importants d’installation. Or, c’est un domaine où Ikea pourrait mener des économies d’échelle.
Concrètement, des panneaux photovoltaïques et des batteries de stockage équiperont chaque habitation.
D’autre part, des capteurs mesureront la production et la consommation des foyers. Et ces données s’inscriront dans une blockchain de façon infalsifiable. Ce registre servira ensuite de bourse d’échange automatisée.
Ainsi, un foyer qui consommerait plus que sa production pourra acheter de l’énergie à ses voisins de façon automatique. Et les consommateurs les plus économes seront rétribués financièrement. Une façon pragmatique d’encourager la sobriété, et d’accompagner la transition vers une économie décarbonée.
Crédits @space10_journal
Pour développer sa blockchain privée, Space10 s’est associé à la start-up BLOC (Blockchain Labs for Open Collaboration)
C’est Marc Johnson, son chef de projet, qui le dit. « SolarVille démontre comment des technologies de rupture, comme les registres décentralisés ou les capteurs connectés, sont déployables dès aujourd’hui en milieu urbain. Afin d’assurer un système autosuffisant et autorégulé de distribution d’énergie. »
Pour démontrer la réalité du projet, Space10 a même fait réaliser par le cabinet d’architecture danois SachsNottveit une maquette fonctionnelle. Celle-ci représente au 1/50e d’un village utilisant cette technologie. Entièrement en bois, elle pourrait annoncer la prochaine étape pour Ikea dans sa quête de villes intelligentes et écologiques ?
L’article Ikea développe SolarVille, un projet de Smart City solaire est apparu en premier sur Le blog de Bouygues Construction.