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Monticule Festival 2019 | Un retour (bien) chargé en émotions

Publié le 05 juillet 2019 par Le Limonadier @LeLimonadier

Cela fait plusieurs années maintenant qu'on vous rabâche notre amour pour le Monticule. Cette année encore et à peine remis de notre voyage, on répond présent pour vous en parler. Et comme tous les bons moments passés trop vite, cette dernière édition nous parait déjà si lointaine. En tant que bons petits fragilous nostalgiques, nous avons décidé d'isoler 5 beaux sentiments qui nous viennent quand on y repense. Cheers.

Passée l'étape compliquée du transport de Paris (merci la SNCF, le bonheur ça se mérite 😘), c'est la sérénité qui l'emporte une fois arrivés sur le très bucolique domaine du Gayfié. Pour tout vous dire, on s'y sent directement comme à la maison (mais en mieux).

On ne va clairement pas au Monticule que pour un line up et des gros caissons, mais bien pour tout l' écosystème que le festival forme, avec une impression constante d'être en vacances avec une bande de potes. C'est donc aussi l'occasion de s'évader à la campagne le temps d'un week-end et profiter des plaisirs simples de la vie : aller à la piscine, faire du yoga ou encore se baigner dans le lac (" la source " pour les intimes) pour les plus courageux. Merci la vie.

Pick time feeling : mention spéciale à cette douche en pleine nature après notre dernière nuit endiablée, avec vue sur le levé du soleil. Oui, le bonheur à l'état (presque) pur.

La meilleure claque musicale du festival, et représentative de ce sentiment de joie explosive, a été pour nous le set de . L'anglais, sur la scène Techno depuis un moment et que l'on ne présente plus, nous a servi 2h30 de perles sonores aussi lourdes que précieuses, comme celui-ci à l'habitude de distribuer. Jugez-en par vous-même :

Pour les non avertis en train de lire ce report, on laisse découvrir ce qu'une performance de Blawan peut donner avec son set à la dernière Unpolished 2019 ( Amsterdam). Quand on vous dit qu'il n'est jamais là pour enfiler des perles, mais pour vous les balancer à la tronche, on ne plaisante pas 😉 :

Le set était accompagné de jeux de lumières enivrants, avec l'habituelle spirale sur la scène principale du Monticule. L'ambiance était clairement au beau fixe et on ne pouvait rêver mieux comme entrée en matière du festival. Impossibilité totale pour nous d'en manquer une miette.

Autre grands moments, les sets dans l'atelier le deuxième soir . Peu de place pour danser au début et beaucoup d'encombrement pour y parvenir mais on ne pouvait rater ça ! Après le départ de quelques festivaliers partis se coucher, on pouvait d'autant plus profiter de l'espace et ça se ressentait sur l'ambiance générale... Un joyeux bordel comme on en vit peu.

Pour les plus curieux, le set d'un des artistes, Max Vincent Raw, est disponible ici :

L'ambiance du Monticule est assez particulière. Quand on vous parle de " vacances entre potes ", il ne s'agit pas que de vous énumérer toutes les activités proposées, mais aussi de la bienveillance qui se dégage sur tous les visages.

Ainsi, la confiance et l' entraide sont de mise avec les voisins proches ou lointains, sur le camping notamment. On croise souvent les mêmes têtes et on s'attache vite aux gens.

Pick time feeling : sûrement grâce au bon nombre d'Allemands présents, les gens sont plus libérés que sur la majorité des festivals français. Les corps sont exposés sans pudeur et la bizarrerie est fortement acceptée et appréciée. C'est tout ce qu'on aime au Limo !

SATISFACTION

C'est là tout le charme de ce festival au final : on y repart sans frustration. On ressent pleinement le fait d'avoir profité à fond (sans avoir le sentiment d'être des vaches à lait 😉) et de chaque instant comme si c'était le dernier. Ici, fini le temps perdu à chercher les multiples scènes éloignées à plusieurs kilomètres -ou dans les queues des bars et toilettes- puisque ce festival est à taille humaine. Les scènes pourraient d'ailleurs difficilement être plus à proximité les unes des autres (le tout étant quand même bien insonorisé). Un conseil donc, allez-y les 5 jours pour bien profiter !

La nostalgie prend le dessus au fil des heures et c'est avec le cœur serré que l'on entame un aller sans retour vers notre tente. On s'y perd à espérer au retour une vie comme celle qui nous a été proposée ces quelques jours. Une utopie d'une société où prônerait l' ouverture, le vivre ensemble et la simplicité. Ouaip.

Pick time feeling : dernier moment pour TOUT donner, pendant les sets de Rss Disco, Asaf Samuel & Katzele et Flo Scheuer, sous le soleil tapant et enveloppant du dernier jour. C'est à ce moment précis que l'on lit sur les visages que tout le monde en a eu pour son grade et n'a aucunement envie de rendre les armes. La douleur n'a eu raison de personne au vu du nombre de personnes encore présentes jusqu'à la fin.

On vous laisser imaginer l'ambiance et le flottement de nos corps avec ce set de Rss Disco :

Le seul problème de ce festival vous l'aurez compris, c'est de devoir patienter 365 jours pour y retourner...


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