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Là où tu iras j’irai, Marie Vareille

Par Maliae

Là où tu iras j’irai, Marie VareilleRésumé : Isabelle a 32 ans, un chihuahua nain prénommé Woody-Allen et une carrière d’actrice comparable à celle du Titanic  : catastrophique. Le jour où elle refuse d’épouser l’homme qu’elle aime, sous prétexte qu’elle ne veut pas d’enfant, elle se retrouve à la rue. Elle accepte alors le seul rôle qu’on lui propose : se faire passer pour l’irréprochable nanny du petit Nicolas, qui n’a pas prononcé un mot depuis la mort de sa mère, afin d’infiltrer sa famille et d’y exécuter une étrange mission. Elle part donc pour l’Italie, dans la maison de vacances familiale, loin d’imaginer à quel point la rencontre avec ce petit garçon blessé par la vie va bouleverser sa vision du monde.

Avis : Isabelle n’aime pas les enfants, elle les déteste, et elle n’en veut pas. À cause de cela, elle décide de se séparer de l’homme qu’elle aime, et d’accepter un job bizarre et bancale, celui d’aller draguer un père de famille pour l’éloigner de sa nouvelle conquête. Sauf qu’elle va se retrouver nounou de Nicolas, un petit garçon qui ne parle pas.
J’avoue qu’au début j’avais peur que l’histoire soit du genre « wouah Nicolas l’a fait changer d’avis, maintenant elle a un instinct maternelle et veut de la marmaille que c’est beau », mais en fait non pas du tout et ça c’est hyper cool. Isabelle ne veut pas d’enfant, et sa relation avec Nicolas est un vrai régale quand même, sans grande leçon de morale.

J’aimais beaucoup la personnalité d’Isabelle, et la façon dont elle s’attache petit à petit à la famille dans laquelle elle vit. Au début on a un peu des préjugés vu le caractère de la grand-mère, mais aussi d’Adriana et de Zoé, les deux sœurs de Nicolas. Mais bien sûr ces caractères évoluent et les personnages ne sont pas spécialement ce qu’ils montrent. Et j’ai adoré comment Isabelle va être un peu le ciment de cette famille. L’histoire était drôle avec un côté touchant. J’aime aussi beaucoup l’écriture de l’autrice et ses métaphores sont super marrantes.

J’ai été très surprise aussi par le retournement de situation et j’ai beaucoup ris sur la fin. J’étais tellement attachée aux personnages, tous autant qu’ils sont, que je voulais en voir le plus possible et en savoir toujours plus sur eux. J’avoue qu’arrivé à la fin (qui est un vrai régal), j’avais envie de plus, parce que je ne voulais pas quitter ces personnages. Y a un petit côté loufoque qui m’a beaucoup plu.

En bref, c’était vraiment une lecture géniale et j’ai vraiment envie de lire tous les autres livres de cette autrice, parce que son style me plaît beaucoup et que ses histoires sont chouettes.

Phrase post-itée : 
« On n’a jamais le bon âge, de toute façon. On passe son enfance à trouver qu’on est trop jeune et le reste de sa vie à penser qu’on est trop vieux. »

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