Recueil de nouvelles du mexicain Juan
Rulfo, prêté par un collègue, qui se lit très bien. Chaleur, pauvreté et
violence dans les pages qui suivent. Au centre du recueil, un lieu, le
Llano grande, hostile à la vie. Et un fond de solitude, de tristesse. On
marche beaucoup, on fuit les forces de l'ordre ou les crimes commis.
Nos han dado la tierra : un groupe cherche la terre qu'il vient de recevoir, dans le désert, on marche avec eux.
La cuesta de las comadres : qui a tué les Torricos ?
Es
que somos muy pobres : une inondation et tout est perdu : champ, vaches
et veaux... que reste-t-il pour vivre que de se vendre soi-même ?
El hombre : une histoire de meurtres et de vendettas familiales où chacun fait la justice à son compte.
En la madrugada : il s'en passe des choses à l'aube dans une ferme, notamment des histoires incestueuses.
Talpa
: Natalia, Tanilo et le narrateur se rendent à Talpa, sanctuaire
miraculeux de la vierge Marie, pour soigner Tanilo. Et en chemin...
Macario : Il est simple, il a faim, il aime beaucoup la servante de sa marraine, Felipa.
El Llano en llamas : histoire de guerres. Finalement pas ma préférée du recueil.
¡Diles que no me maten! : vendetta encore.
Luvina : la vie dans ce village déserté par les hommes.
La noche que lo dejaron solo : il a un peu tardé en chemin, c'est ce qui le sauve.
Paso del Norte : il migre vers le nord.
Acuérdate : Tu te rappelles d'Urbano Gomez, qui était à l'école avec nous ? Il a mal tourné.
No oyes ladrar los perros : si on n'entend pas les chiens, c'est qu'on est perdu. Histoire d'un père et d'un fils.
El día del derrumbe : quand des politiques débarquent après un tremblement de terre, pour vider encore plus les caves !
La herencia de Matilde Arcángel : un père déteste son fils d'avoir tué sa mère à la naissance.
Anacleto Morones : un groupe de femmes veut béatifier Anaclète. Mais celui qui les reçoit ne souhaite pas qu'il en soit ainsi.