Notre cher Olivier nous donne sa critique du film Astérix aux Jeux Olympiques déjà en salle et mettant en vedette Gérard Depardieu, Clovis Cornillac et le sexy Stéphane Rousseau!
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Astérix aux Jeux Olympiques
(France, 1h57)
Réalisé par: Fédéric Forestier et Thomas Langmann
Avec: Gérard Depardieu, Clovis Cornillac, Stéphane Rousseau et Benoit Poelvoorde.
Nos irréductibles gaulois sont finalement de retour sur grand écran pour une troisième édition. Cette fois ci, Obélix (Gérard Depardieu) et Astérix (Clovis Cornillac qui a remplacé Christian Clavier, merci mon Dieu!!) ont la délicate mission d’accompagner Alafolix (Stéphane Rousseau) aux Jeux Olympiques. Ce dernier a en effet défié Brutus (Benoit Poelvoorde), fils de César, et doit impérativement gagner les Jeux s’il veut obtenir la main de la belle princesse grecque.
Après le succès planétaire de Astérix : Mission Cléopâtre, la tâche semblait ardue, voire suicidaire, de vouloir faire mieux ou du moins aussi bien. Les auteurs de ce troisième volet ont le mérite d’avoir essaye : sans succès, malheureusement (même si le film a quand même fait 6 millions d’entrées en France). La méga production française tombe très rapidement dans la grosse comédie populaire et finit par irriter plutôt que de faire rire. La faute à qui? La faute à tout le monde. L’histoire a peine et misère à démarrer et devient rapidement une suite de sketches mettant en vitrine le gratin du show bizz parisien. Je ne m’arrêterai pas sur le jeu de Gérard Depardieu et Clovis Cornillac, relégués au poste de simples faire-valoir et devrai me contenter d’une prestation très effacée d’un Stéphane Rousseau que l’on sent intimidé (quel dommage lorsqu’on sait le talent énorme de cet acteur-chanteur-|humoriste). Pour enfoncer le clou, même Benoît Poelvoorde finit par agacer (il me semble que cet acteur a joué dans tous les films français de ces cinq dernières années. Des vacances vous feraient certainement le plus grand bien, Mr Poelvoorde!!).
Le film devrait néanmoins facilement plaire aux plus jeunes d’entre nous, et si, malgré cette critique, vous vous décidez à aller voir le film, restez jusqu’au générique de fin, Djamel Debouz (Alias Numerobis) nous fait un numéro dans les dernières minutes absolument immanquable.
Olivier