L'ignorance est devenue payante en politique.
La victoire de Trump et ses supporteurs en sont une criante confirmation.
En voyant des présidents, des Premiers Ministres faillibles et ouvertement ignorant sur certaines choses, ça nous les humanisent probablement.
Je suis convaincu qu'une bonne partie de la population éduquée garde un petit sourire moqueur et se place en légère hauteur par rapport à ceux qui trempent dans la plus crasse ignorance.
Comme notre Premier Ministre Legault cette semaine. Qui n'est pas mon premier ministre. Je suis des 7 voteurs Québécois sur 10 qui n'ont pas voté pour lui.
Legault a dit, sur la péréquation canadienne, que "ça faisait parti du deal original au pays". Qu'on ne devrait pas y toucher. Qu'il était normal que le Québec touche de l'argent des provinces les plus riches au pays, pour que tout le monde soit à peu près égal. C'est le principe de la péréquation. Sur cette partie, il ne se trompe pas.
Mais sur la première partie, il est dans le champs gauche. La péréquation ne date pas de 1867. On en a d'abord parlé en 1957. Pas les mêmes chiffres, tout à fait. On l'a aussi placée et précisée sur la constitution de 1982, que le Québec n'a pas signé.
Donc quand la petite merde populiste qu'est Jason Kenney dit que Legault se trompe sur son histoire, il a raison.
Kenney, pour rester dans le chiottes, fait du populisme de basse-cour quand il rajoute que "L'Alberta fait de l'argent et c'est le Québec qui en profite. Nous payons pour les pauvres". D'ailleurs je ne vous parlerai pas souvent de Jason Kenney, parler de selles ne me plait pas autant que vous pourriez le croire. Même si je vous parle régulièrement de Trump.
Legault, Kenney, Trump, 3 noms largement nourris et bien gras sous le parapluie de l'ignorance. La péréquation n'a jamais fait parti du "deal original" du seul pays théoriquement approuvé duquel nous sommes reconnus. Même que Duplessis (évoqué gauchement par Legault) était contre.
Ce que Legault nous as maladroitement dit est "prenons la péréquation parce qu'on en a besoin, mais essayons de ne plus en avoir besoin, en se créant de la richesse bien à nous." Il est assez mal informé le Ministre Legault. Ce n'est pas la première fois qu'il comprend mal. C'est très compliqué la péréquation. Et jamais aussi simple et grossier comme on nous le scande.
C'est une forme de rot qu'a fait Legault à la convention jeunesse des Caquistes. Un couac.
Son ignorance est à l'image d'une bonne parti de son électorat.
Plus ignorant encore, Maxime Bernier. Sur lequel je n'ai pas une virgule à rajouter. Chacune de ses interventions me fait me pencher la tête de honte.
Lâche maintenant.
L'Angleterre.
Jack Letts, un britannique de 24 ans, né de parents d'origine canadienne, en Angleterre, et qui y a passé sa vie, avant de choisir de partir en Syrie rejoindre le djihad, s'est fait coincer par les Kurdes en 2017. Il s'est aussi déclaré "ennemi du Royaume-Uni" mais est maintenant prisonnier des Kurdes. Il demande à ce même Royaume-Uni d'être rapatrié à Oxford, où il a grandi.
Letts, puisque né d'au moins un parent canadien, a aussi la nationalité canadienne depuis sa naissance. Mais il n'y a jamais mis, ne serais-ce qu'un pied. Les Britanniques, dans un geste d'une rare lâcheté, ont dénaturalisé Letts de son statut Anglais.
Comme les conventions internationales interdisent aux pays de rendre les gens apatrides, il est donc impossible pour le Canada de faire de même. Les Anglais passent donc la patate chaude, le cancer, au Canada. Il est à vous, deal with it.
Up
your
asses.
Ça ne pourra jamais tenir la route sur un plan strictement légal puisqu'il faudra prouver que c'est le père canadien, ou le Canada, qui aurait endoctriné maladivement Jack Letts devenu Djihad Jack.
La Chine, l'Angleterre... on aime bien essayer de gifler le so nice Canada.
On dit que ce serait des représailles pour l'absence de confirmation d'appuis au Breixit de la part du Canada.
Moi je dis qu'il y a des coups de pieds qui se perdent.
Sur des culs asiatiques et britanniques.
De notre juste part.