Vorace, de Guillaume Guéraud

Cela vient du plus profond des âges. Du plus petit organisme vivant. Comme s’il avait eu le choix entre se multiplier ou dévorer le voisin. Comment cela s’est passé à l’origine ? On ne sait pas. On ne sait pas non plus ce qui attaque et dévore ces dernières semaines les insectes (on ne l’avait même pas remarqué), les petits mammifères : les rats d’abord mais est-ce que cela dérangeait les citadins au bord du canal ? puis les animaux de compagnie comme on les désigne, chats, chiens, ceux qu’on vend dans les animaleries… Ça ne suffisait pas. Le problème, c’était que le prédateur était invisible, seulement perçu par Léo, jeune sans domicile, et son chien Tchekhov. Pour Léo, cette perception coïncide plus ou moins avec la rencontre de Cosmina, jeune roumaine qui vit avec sa famille et quelques poules. Il leur faudra s’éloigner de Paris pour découvrir l’amour et accueillir leur désir réciproque dans les bois, au bord de la Seine. Et plus leur relation progressera plus la Bête autour d’eux frappera. Après les animaux, ce sera le tour des humains, des petits aux plus grands, isolés ou en groupe. Nul n’échappera sauf ce jeune couple et le chien Tchekhov. Qu’allons-nous découvrir ?