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The S.L.P. – The S.L.P.

Publié le 11 septembre 2019 par Touteouie @Toute_Ouie

The S.L.P. - The S.L.P.

The S.L.P. – The S.L.P.Sergio Pizzorno, la tête pensante des Kasabian revient, seul cette fois, avec un premier album sous ses initiales : The S.L.P. (The) Sergio Lorenzo Pizzorno - un brin mégalo mais de sa part, ce n'est pas nécessairement nouveau. Accroche ta ceinture, ouvre bien tes écoutilles et plonge dans ce nouveau voyage barré qui dévoile un peu plus le talent de compositeur de Pizzorno.

On l'avoue, si on n'aimait pas autant les Kasabian, on n'aurait peut-être pas pris une heure de notre temps pour découvrir ce premier album, après les extraits qu'on a découvert graduellement cet été. Et cela aurait été fort dommage car Pizzorno signe ici un album aussi excitant que bordélique.

The S.L.P. - Le pot pas si pourri que ça

Si Nobody Else (qu'on a partagé dans une playlist) est délicieusement légère, groovy et idéale pour un après-midi cocktail près de la piscine, ce n'est pas le cas de tout ce qu'on peut entendre dans The S.L.P. Pizzorno a une palette assez large pour ne pas proposer le même morceau à chaque nouvelle piste. Pour exemple, le percutant et toxique Soldiers 00018 côtoie le cinématique Meanwhile... At the welcome break, à l'instrumental majestueux, ou encore le nostalgique Kvng Fv.

Si tu cherches à retrouver les Kasabian dans ce projet solo, tu ne les trouveras pas. Ou alors pas tant que ça. Bien sûr on reconnait une rythmique similaire par moment, à l'instar de ((transe)), un air de basse très Madchester sur Favourites, déjà entendu dans un précédent morceau ( Days are forgotten ?) ou une inspiration western déjà retrouvé chez les mecs de Leicester, comme Meanwhile... in Geneva qui ouvre parfaitement ce premier essai, mais Pizzorno ne se repose pas sur ses acquis et on sent très bien qu'il a envie de se faire plaisir avec cet album. Il est complétement aux manettes et balance des sons tous aussi fous et barrés les uns que les autres...

Alors oui, on pourrait dire que ça part dans tous les sens : électro, hip hop, transe... et c'est vrai mais c'est justement ce chaos musical qui rend l'album aussi intéressant. C'est un peu comme si on plongeait dans un kaléidoscope de musique duquel on ne sort qu'à la fin en se demandant comment on est arrivé là. Un vrai plaisir.

Pourvu qu'il garde cette inspiration pour le futur album des Kasabian...


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