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Bloom " Dièse 1 " sonne au Duc des Lombards

Publié le 06 octobre 2019 par Assurbanipal

Concert de sortie de l'album " "

Paris, Le Duc des Lombards

Vendredi 4 octobre 2019, 21h30

Bloom est composé de

Méline Tobiana: chant

Léa Castro: chant

Laurence Ilous: chant

Martin Guimbellot: contrebasse

Nils Wekstein: percussions

Octavio Angarita: violoncelle

Antoine Delprat: violon

Stéphane Moutot: saxophone ténor

Edouard Monnin: piano

Pas de piano. Juste la pulsation de la contrebasse et de la batterie pour porter les voix de ces Dames. Ca balance tranquille. Vues du public, Léa Castro est au centre, Laurence Ilous à droite et Méline Tobiana à gauche. Les voix montent, descendent, se croisent et se mêlent.

Le batteur est passé aux percus à mains nues. Ca sonne latino mais elles chantent toujours en anglais. C'est joyeux, léger, sensuel avec plein de " Baby, baby, baby ". Chanson écrite par Laurence Ilous pour un gars qui l'a quitté peu après. Elle a trouvé mieux depuis. Tout va bien.

" Shape of my heart " (Sting). De la Pop anglaise écrite par un bassiste et chanteur fan de Jazz. Belle chanson. Belle version. Il y a comme une évocation des chants de Noël. La saison préférée de Sting, c'est l'hiver. Le froid, le calme, les jours qui s'allongent annonçant le printemps.

Edouard Monin (piano) monte sur scène. Une chanson écrite par Méline, inspirée par le désert du Neguev en Israël. Un air rêveur, lointain comme une vision dans le désert. Chant doux, planant. Le piano ajoute sa parure romantique à l'ensemble.

Une chanson pour la Sécurité Routière de Léa Castro. " Drinkin or drivin ". Le pianiste a quitté la scène. Chanson funky et sexy. Ces Dames ont trop bu d'alcool. Mieux vaut prendre un taxi ou marcher. Joli trio de scat. Un peu scoubidou. Les chanteuses s'effaçent pour un dialogue contrebasse/batterie aux baguettes. Le taxi c'est plus cher mais plus sûr. Elles prennent le taxi.

Une chanson joyeuse. Ca sautille, vocalise. Une chanson d'amour. Solo de percussions poussé par la contrebasse. Et les scats. Puis le chant reprend.

Stéphane Moutot (sax ténor) est invité sur scène. Une chanson d' Abbey Lincoln (1930-2010), " Throw it away ". Cf extrait audio au dessus de l'article. C'est vrai qu'elle est belle cette chanson. Les voix s'élèvent, fusent. Le son du sax vient ajouter une autre couche de beauté, plus virile aux voix de ces Dames. Belle montée finale entre voix et saxophone, poussée fermement et souplement par la rythmique.

Démarrage contrebasse & tambourin. Ca swingue bien. C'est brésilien. Ca s'entend au rythme et au portugais. C'est tout de suite plus chaud, plus souple.

Un hommage à Aretha Franklin. " I won't be long ". Ca sonne plus Soul.

" Dièse 1 " . Le titre album écrit par Laurence Ilous. Chanson sur les sons. Pas de paroles mais des interjections, des souffles, des onomatopées, des battements de mains en résonance avec la contrebasse.

Arrivée sur scène d'Antoine Delprat (violon), arrangeur de l' album et de Octavio Angarita (violoncelle). Une chanson douce. Jeu en pizzicato du trio de cordes. Violon et violoncelle passent à l'archet. Le batteur ponctue légèrement. Les voix glissent en douceur sur le tapis tissé par les cordes.

Une chanson en portugais du Cap Vert. Ca groove entre contrebasse et percussions. Solo de percus ponctué par les palmas des chanteuses.

" Girls, don't cry for Louie ". Grosse pulsation de la contrebasse. Batteur aux balais. Une chanson sur un séducteur qu'il faut laisser tomber. Peut-être même s'agit-il d'un proxénète. Enfin un type infréquentable pour des Dames de cette qualité.

RAPPEL

Un classique du Gospel. " This little light of mine, I'm gonna let it shine ". Ca élève l'âme et réjouit le coeur.

La vidéo ci-dessous présente une chanson qui figure sur l'album " " mais n'a pas été interprétée durant ce concert, " Crazy " (Ornette).


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