Ce n’est pas la première fois qu’un album me laisse perplexe à la première écoute. Ni la première que le fait d’avoir persévéré s’est avéré un bonheur inespéré. Oui, House Of Sugar est une petite pépite qu’il faut chercher, trouver, laver puis polir afin de la voir briller. Mais elle est là sous nos pieds, il nous faut juste faire l’effort d’aller à elle.
En treize chansons, (Sandy) Alex G – de son vrai nom Alex Giannascoli – nous éblouit et nous épate avec une musique entre pop et folk parfaitement en phase avec notre époque. Il a entièrement écrit, composé et produit l’album et son talent revêt un caractère rare.
Je ne sais pas depuis combien de temps ce nom de (Sandy) Alex G traînait devant mes yeux sans que je ne m’y intéresse… Erreur réparée, et je découvre en plus que sa discographie est déjà assez longue et que sa renommée n’est pas moins conséquente.
Dès le début « Walk away » on se sent envahit par une énergie incroyablement maîtrisée. « Hope » repose un peu les tensions qui se dynamisent en douceur sur « Southern sky ». C’est alors que « Gretel » impose sa lente mélancolie que le presque instrumentale « Taking » sublime ! Jusqu’à l’enchaînement final entre « Grime » et le live « SugarHouse », l’aventure est tout simplement indomptable : on reste bluffés devant un album tellement varié et pourtant empli d’une cohésion indéniable.
Assurément l’un des plus beaux albums de l’année.
(in Heepro Music, le 07/10/2019)
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