Magazine Culture

J'ai lu : r.o.s.e. tome 1 : l'embaumeur de montmartre

Par Venezia
J'AI LU : R.O.S.E. TOME 1 : L'EMBAUMEUR DE MONTMARTRE
R.O.S.E.Tome 1L'Embaumeur de MontmartreFleur HanaEditions Edibitchà paraître chez MxMBookmarks le 30 octobre 2019Steampunk - Policier - Fantastique


Quand Lord Spencer Fitzwilliam arrive à Paris pour résoudre une affaire de meurtre, il s’imagine expédier rapidement cette corvée. C’est sans compter Rosaline Leprince et son engin diabolique plus communément appelé bicyclette. Ce qui aurait dû être une mission en solo devient le pire cauchemar de l’anglais. Il en viendrait à se demander si un tête-à-tête avec la créature tueuse de danseuses de cabaret ne vaut pas mieux que la compagnie de la parisienne excentrique… MON AVIS(Sans Spoiler)Très déçue par cette lecture et surtout par l'héroïne, si elle n'était si déplaisante, mal élevée et insupportable, le roman y gagnerait. 

On peut être une journaliste très moderne et avant-gardiste de la fin du XIXe siècle, (j'ai adoré le chapeau haut de forme de Roseline et son coté réfractaire à la mode féminine imposée) mais l'autrice n'a pas su rendre le personnage sympathique et attachant. Quand on est dépourvu de manières, il faut au minimum posséder un zeste de panache, et là, il n'en est rien, Roseline Leprince est gratuitement désagréable, surtout avec lord Fitzwilliam, elle n'a aucune élégance et aucun chic. 
Décrite comme excentrique dans l'intitulé, elle est plutôt mal dégrossie, sans éducation et sans charme, elle chique même du tabac, et mène sa propre enquête sans communiquer quoi que ce soit. On aurait pu l'aimer de plus en plus au fil des pages, alors qu'on l'aime de moins en moins... L'idée de ce polar fantastique est intéressante, bien qu'un gain d'intérêt ne décolle qu'en deuxième partie de roman, mais l'intrigue est un peu trop "téléphonée" pour tenir le lecteur en haleine. On devine, non pas quelle est la nature du tueur, mais dans quel milieu il évolue, et on trouve très vite le coupable, il n'y a pas de surprise et c'est dommage. 
Les points de vue de l'assassin sont une idée plutôt originale mais c'est un petit peu grâce à cela que l'on devine tout... 
Au niveau de l'écriture, le roman est fluide et le Paris de la fin du XIXe siècle très bien décrit.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Venezia 8 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines