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Ich bin ein Berliner

Publié le 16 juillet 2008 par Smaël Bouaici

BerlinBen oui , maintenant je sais ce que c’est d’être passé par Berlin. Bon, je ne parle pas ici de Checkpoint Charlie ou de Unter den Lieden, l’allée sous les tilleuls. Le pélerinage Berlinois a commencé par le sacro-saint Panorama Bar pour la messe du Dimanche. Arrivée à 2h, reparti à 11h, quand sonnaient les cloches. Au programme, la soirée du divin label Wagon Repair, avec mes deux nouveaux Dieux : Konrad Black et Deadbeat.

Deadbeat, un Canadien qui s’est exilé à Berlin, c’est sans doute la plus grosse claque musicale de l’année. Le son dont je rêvais depuis si longtemps, Deadbeat l’a fait : le lien ultime entre le dub et la minimal. A 5h du matin, le mec lance un gros dub jamaïcain, puis le mixe avec un beat minimal qui monte, qui monte… Eastward on to Mecca, Heathrow Express, du tube qui défile sans cesse, avec un son réglé idéalement, comme d’ailleurs dans toutes les boîtes de la ville, qui relègue Paris et ses vieilles fréquences MIDI en deuxième division de la musique européenne.

Autour du DJ installé entre des carrelages de salle de bain, il faut louvoyer entre les filles qui défilent et les backrooms où certains s’enfilent. A 8h30 du matin, les types se mettent en tête de lancer un live, piano machines, tout simplement extatique, qui enchaîne tous les hits entendus cette année en provenance de Berlin. Autant dire l’orgasme pour un kiffeur d’électro. Retour maison vers 11h, en me disant que merde, y avait Maurizio et Tikiman programmés dans deux heures. On aurait dû rester, surtout avec cet exta qui n’arrête pas de monter.

Le lundi soir, c’est au hasard qu’on tombe sur le Kaffee Burger. C’est du foutage de gueule ou de l’incitation : 1 euro l’entrée, 6 euros les quatre shots de vodka. Forcément après quelques tournées tout se mélange. Rage Against the machine, des Erasmus girls, un chapeau qui vole très haut. Je me souvient plus trop, à part que c’était très rigolo.

Le mardi, c’est le Cookies, peut-être la moins cool des boîtes berlinoises, un esprit Queen qui règne dans un décor sombre, pas génial. On se fait déposer en after au Delicious Donuts, par une sorte de girafe Allemande qui a du mal à tenir debout, complètement pétée à la recherche d’une radio fantôme, dans une Volkswagen of course. Elle nous jette devant la boîte avec les allumettes du resto français où elle travaille. Retour au petit matin sous le soleil.

Et puis mercredi, on se finit en beauté, et ce n’est pas un vain mot. Le Watergate est sans doute un des plus jolis clubs d’Europe avec sa terrasse flottante sur la Spree, ses grandes baies vitrées, pour danser devant le lever du soleil. De là, on peut presque apercevoir le Paradis….


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