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Black Summer, premier volet d’une trilogie de super-héros pas comme les autres !

Publié le 13 octobre 2019 par Desmondagreen @DesmondGreen6

Nouvelle chronique comics 😀 Vous allez me dire " Oh, NON ! Pas encore ! :p " Eh bien si, j'ai mes périodes où je vais lire plus de romans, ou alors regarder plus de séries TV, et il n'y a pas longtemps j'étais dans ma période dévorage de comics lol Donc j'ai une tripotée d'articles comics à publier - et à finir d'écrire avant :p - ce qui en soit explique pourquoi il y a des vagues de publications de la même catégorie sur mon blog 😉
Voici donc ma critique du comics Black Summer !

Ecrit par Warren Ellis, à qui l'on doit Transmetropolitan, Trees, Injection ou encore Planetary, et illustré par Juan Jose Ryp, Black Summer est publié en 2007. C'est un one shot qui fait partie d'une trilogie - il est le premier volume - écrite par Warren Ellis traitant de la création de superhéros. Il définit Black Summer comme étant une œuvre au sujet de super-humains trop humains. Énigmatique mais vous comprendrez si vous tentez l'expérience Black Summer 😉

Donc, c'est pas tout ça mais discutons un peu de l'histoire de ce comics 😀 Black Summer s'articule autour des conséquences d'être un super-héros. John Horus, l'une des " Sept Armes " - un groupe de post-humain ayant pris l'identité de super-héros et dirigés par Tom Noir scientifique et inventeur des Sept Armes - tue le président des États-Unis et plusieurs de ses collègues. Pourquoi ? Eh bien car il découvre que croyant faire le bien, il est en réalité manipulé par le gouvernement pour que ce dernier tue en toute impunité. Mais les conséquences de cet assassinat vont être lourdes.

Les Sept Armes luttent contre les institutions gouvernementales corrompues, c'est un groupe de super-héros super puissants et on se prend tout de suite au jeu de découvrir chacun d'entre eux.
Kathryn Artemis possède une armure contenant une moto et des armes capables de tirer des balles de différents styles. Dominic Atlas Hyde détient une armure massive qui augmente sa masse musculaire de manière artificielle. Zoe Jump est du style The Flash avec sa super vitesse quant à Angel One cette dernière peut voler. A la tête de l'équipe on retrouve Tom Noir. Son cortex cérébral est ultra développé ce qui lui permet de se connecter à tous les modes de communication et d'information. Il voit aussi à l'intérieure de toutes protections avec une précision chirurgical ce qui lui permet de trouver les faiblesses. Et pour finir, John Horus regroupe certaines capacités de ses camarades comme le pouvoir de voler, le fait de se connecter à des bases de données mais il a aussi un nuage d'yeux autour de lui qui jouent le rôle de protection personnelle ainsi que celui d'arme offensive.

L'équipe est très classe, avec des pouvoirs très intéressants. Ellis réunis de très bonnes idées avec notamment le fait que leurs pouvoirs proviennent de modifications de leurs corps et de différentes technologies. Ce sont des super-humains fabriqués de toutes pièces et qui montrent une puissance incroyable, tout particulièrement John Horus. L'équipe marche du tonnerre. Elle est particulièrement attachante. De plus, Ellis aborde l'histoire à un moment où l'équipe est en mauvaise posture car l'un de leurs membres, Laura Torch - on ne sait pas quel est son pouvoir - a été tuée récemment ce qui a ébranlé la cohésion de l'équipe. Tom Noir, qui était très proche de Laura n'est d'ailleurs plus dans l'équipe au début de l'histoire. On rattrape petit à petit ce qu'il s'est passé précédemment avec les propos des personnages mais aussi des flash-backs sur la formation des Sept Armes. Warren Ellis maîtrise son récit sur le bout des doigts. Il n'y a rien à redire. Il accroche directement. On se prend à tourner les pages presque avec frénésie je dirais :p On veut savoir pourquoi l'équipe est dans une telle posture, mais surtout pourquoi Horus s'en est pris au président et quel est son plan.

L'histoire est prenante du début à la fin. De plus, Ellis aborde vraiment des principes éthiques relatifs aux héros sans pour autant que ce soit convenu ou pompeux. Les Sept armes sont tiraillées et fatiguées par ce qu'impliques leurs statuts. Ce sont pour la plupart des scientifiques qui avaient des intentions louables en créant leurs pouvoirs. Leurs pouvoirs sont en quelque sortes leurs pertes. Même Horus présente des propos qui peuvent être en partie compris. Mais il rentre dans l'extrême pour régler ce qu'il trouve comme étant une injustice.
Je ne rentrerais pas dans les détails pour vous laisser découvrir l'œuvre mais Ellis réussi son coup en rendant se récit passionnant.

Niveau dessin, c'est du tout bon aussi. Avec un certain réalisme, limite un peu froid mais qui colle parfaitement à l'ambiance, Juan Jose Ryp donne de la vie à l'histoire d'Ellis sans le moindre accro. Les couleurs sont parfaitement choisis, les expressions frappantes, le design fait du bien aux rétines. Il n'y a vraiment rien à redire.
J'ai beaucoup aimé son coup de crayon, et comparé à certains œuvres que j'ai pu parcourir, Juan Jose Ryp parvient à donner vis à des personnages montrant une personnalité propre et surtout des traits particuliers à chacun. On reconnait chaque personnage, on ne confond personne.
En bref, c'est un sans-faute !

J'ai pris beaucoup de plaisir à parcourir cette histoire de super-héros originale ! Un beau 17/20 à ce Black Summer qui prouve que Warren Ellis est capable de nous accrocher sans problème quel que soit le style de récit.
Black Summer est à découvrir de toute urgence ! Qui plus est, les one shot parfaitement maitrisé ne courent pas non plus les rues ce qui rajoute encore de l'intérêt à ce comics !
Vous savez ce qu'il vous reste à faire 😉
Bonne lecture !

Enjoy grave !
A bientôt,
D.A.G.


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