Pourquoi pas nous ?, Becky Albertalli et Adam Silvera

 Résumé : Arthur est à New York pour l’été, en attendant de savoir s’il va être reçu à Yale. Lorsqu’il croise le chemin de Ben dans un bureau de poste, c’est le coup de foudre. Il y voit un signe du destin. De son côté, Ben doute que le destin soit de son côté : il vient de rompre avec son petit ami, Hudson, et n’est pas vraiment prêt pour une nouvelle relation. Pourtant, ni l’un ni l’autre ne parviennent à oublier cette première rencontre.

Avis : J’ai lu ce livre à cause des deux auteurs, je m’attendais à un truc incroyable venant d’eux.

Cette histoire, c’est celle d’une rencontre. Celle d’Arthur et Ben qui se croisent à la poste, et se perdent de vue, pour ensuite se rechercher. Est-ce que l’Univers ne serait pas là pour les rassembler ?

Ce livre est très doudou, la relation d’Arthur et Ben est vraiment mignonne, et j’ai plutôt apprécié les deux personnages, même si par moment ils me gonflaient. Ben écrit une histoire, et j’ai trouvé ça absolument génial, j’aurais voulu le rencontrer, lire son roman et jouer avec lui aux arcades. Arthur, lui, c’est l’incroyable romantique mais je l’ai trouvé assez intrusif et définitivement TROP jaloux.
J’ai trouvé que les deux mecs s’inventaient des problèmes plutôt que d’apprendre à se connaître, c’était mignon hein, mais aussi un peu relou. Et puis je sais pas, c’est trop rapide, on n’a pas vraiment le temps de voir l’étincelle, de voir comment ils s’attachent.

Cependant j’ai bien aimé cette idée de rattrapage, de la façon dont ils se laissent plusieurs chances. J’ai ris plusieurs fois au cours de ma lecture et j’ai beaucoup gagaté quand même.

Mais.
Mais c’est quoi cette fin sérieusement ? La déception de ouf. Je crois que ça m’a gâché tout le plaisir du livre, qui malgré ses petits défauts, me plaisait bien. Mais alors là, je reste complètement sur une mauvaise note. J’ai rien contre les fins ouvertes mais pfff, bof. C’est le genre qui te fait dire « tout ça pour ça ? »

En bref, un livre doudou avec une fin qui ne m’a pas plu du tout.

Phrases post-itées : 
« J’échange sans problème mon royaume contre un univers où les peines de cœur ne seraient pas considérées comme des victoires. »

« Il traverse la phase lune de miel classique où on a l’impression de chevaucher une licorne sur des arcs-en-ciel tout en buvant des smoothies aux Skittles. Sauf qu’à la fin on se rend compte que la licorne était juste un cheval sous un déguisement et qu’on a chopé des caries. »

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