Poursuivons notre balade hantée avec le dernier mouvement de la Symphonie fantastique de Berlioz (1803-1869), une symphonie à programme qui conduit un jeune homme sur les traces de celle qui aime (représentée par une pensée musicale, un motif mélodique récurrent dans les cinq mouvements de la symphonie) et dont le cinquième mouvement s’intitule Songe d’une nuit de sabbat. Des créatures telles que sorciers, ombres, monstres participent à des funérailles. Glas funèbre, parodie du Dies irae, ronde du sabbat rythment ce mouvement échevelé.
Leonard Bernstein dirige l’Orchestre national de France.