Résumé : Le monde de Griff et Dylan, 13 et 15 ans, s’écroule à la fin de l’été, quand un accident de voiture les laisse orphelins. Installés à New York depuis peu, ils sont d’abord recueillis par Blessing, collègue haute en couleur de leurs parents. Puis à l’autre bout du monde, dans une petite ville du pays de Galles, chez un oncle et une tante qu’ils ne connaissent pas, où ils trouvent bienveillance et nouvelles amitiés. Dylan n’a qu’une idée en tête : aider Griff à revivre, protéger son petit frère. Mais il a lui-même son propre chemin à faire, et une dernière vérité à affronter.
Merci à Maëve pour ce cadeau.
Avis : Griff et Dylan sont frères et voyagent beaucoup avec leurs parents qui ont sans cesse la bougeotte. Jusqu’au jour où ils ont un accident de voiture et Griff et Dylan restent seuls. Dylan est bien décidé à veiller sur son petit frère et ne penser à rien d’autre.
Une histoire de frères, j’adore ça. Et malgré la tragédie à laquelle ils font face, le texte n’est pas si triste. J’ai aimé comme c’était écrit et il y a des passages plutôt marrants, avec des personnages haut en couleur. Comme Freda, la colocataire de Blessing. Petit à petit les garçons vont devoir se reconstruire, ils vont devoir avancer. C’est difficile pour Griff, mais aussi pour Dylan qui semble ne pas du tout se reconstruire mais plutôt vivre pour son petit frère. Les seuls moments qu’il s’autorise c’est quand il pense à son passé avec Mathilda dont il est tombé amoureux quand ils étaient enfants.
Je me suis vraiment attachée à chaque personne qui rentre dans la vie de ces deux gamins. Que ce soit Blessing qui les accueille au début, ou Dee et Owen qui viennent ensuite les chercher. Et bien sûr j’ai adoré Griff et Dylan. C’est tellement dur ce qu’ils vivent, que même si je souriais, j’avais parfois les larmes aux yeux.
Je mentirais si je disais que je n’avais pas vu venir la révélation du livre, mais du coup à partir de là, j’ai fini le livre en pleurant.
C’était vraiment un superbe livre, bien écrit, très émouvant, très touchant. Je l’ai dévoré lui aussi, et pffiouuuuu ça prend vraiment aux tripes.
Phrases post-itées :
« En fait, il faisait tellement chaud qu’on aurait dit que New York était en train de fondre. »
« Penser à Eva, ça m’a fait chaud au cœur, parce que si on songe combien les gens peuvent être gentil parfois, on ne peut pas se sentir totalement mort en soi. »
« C’était comme si j’étais sur un vélo et que je pédalais à un million à l’heure dans le vide parce que la chaîne était cassée. »
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