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[Dossier] Tous les films Terminator classés du pire au meilleur

Par Onrembobine @OnRembobinefr
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Cela n’a pas pu vous échapper : le nouveau Terminator vient de sortir. Intitulé Dark Fate, ce sixième volet est en fait le troisième (c’est compliqué) et prend la suite du Terminator 2 de James Cameron. Cameron ici crédité en tant que producteur. L’occasion pour nous de faire le bilan de la franchise et de dresser un petit top maison…

6 – Terminator Genisys (Alan Taylor, 2015)

Le plus gros défaut de ce film, qui en cumule quand même beaucoup, est de revisiter toute la saga en opérant des changements significatifs dans la timeline de cette dernière. Le T-800 vieillissant va botter le cul du premier T-800 en 1984, le T-1000 change de tronche pour flatter le marché chinois, Sarah Connor n’est plus cette innocente serveuse mais une guerrière accomplie et John Connor devient une sorte d’hybride mi-homme, mi-machine, aux intentions louches. Plutôt osé… Le problème, c’est que tout ce qu’entreprend Genisys, il le foire aussi dans les grandes largeurs. Avec un faux respect pour tout ce qui a précédé et un mépris affiché pour la logique. Alors oui, certaines séquences d’action restent réjouissantes, Arnold a la classe mais c’est bien tout…

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5 – Terminator : Dark Fate (Tim Miller, 2019)

Sorte de mix entre le premier et le deuxième volet, ce Terminator efface tous les films sortis après T2 et prend donc la suite de ce dernier. La bonne nouvelle ? On retrouve Sarah Connor ! La mauvaise ? Les scénaristes, épaulés par un James Cameron démissionnaire (ici producteur), ont imaginé une histoire faussement innovante, jamais vraiment solide car parcourue de nombreux non-sens et surtout pas vraiment audacieuse. En gros, Dark Fate, sous couvert d’une volonté feinte d’aller de l’avant, fait marche arrière et joue la sécurité sans parvenir à se montrer à la hauteur de ses maigres ambitions. Le show n’est pas désagréable, même si certains effets-spéciaux semblent inachevés (pour ne pas dire sabordés) mais Tim Miller ne parvient jamais à nous livrer quelque chose de vraiment mémorable, son film étant terriblement bancal, pour ne pas dire autre chose…

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4 – Terminator Renaissance (McG, 2009)

Ce quatrième épisode est le premier (et le seul) à prendre pied après le Jugement dernier. On y découvre Christian Bale en John Connor et Anton Yelchin en Kyle Reese. Ce dernier étant un simple soldat, avant qu’il ne soit envoyé dans le passé pour sauver Sarah Connor. Plutôt courageux, Terminator Renaissance n’est pas un film parfait loin s’en faut. Pourtant, contrairement aux derniers volets, lui sait aller de l’avant et ne fait pas uniquement que tabler sur ce qui avait été fait précédemment. McG faisant souvent preuve d’un certain lyrisme et d’une efficacité certaine dans son orchestration de ce futur post-apocalyptique dominé par Skynet et ses machines de mort.

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3 – Terminator 3 : Le Soulèvement des Machines (Jonathan Mostow, 2003)

12 ans après T2, ce troisième volet fait lui aussi intervenir un T-800 afin d’à nouveau tenter de sauver le futur. Le Jugement dernier est très proche. John Connor, plus ou moins devenu marginal, refait équipe avec le cyborg campé par Schwarzenegger pour combattre une machine surpuissante interprétée par la sculpturale Kristinna Loken. Certes assez opportuniste, du moins dans sa première moitié, car reprenant la structure des deux premiers volets, T3 se montre tout de même très efficace car spectaculaire en permanence. Solide, la mise en scène de Jonathan Mostow offre des affrontements épiques entre les deux robots tandis que se profile la fin du monde. L’humour n’est pas très bien dosé, certains seconds rôles restent très anecdotiques, le scénario est plutôt maladroit, mais ça fonctionne. Production honnête, sincère et généreuse, Terminator 3 vaut ainsi largement mieux que sa réputation peu flatteuse et reste l’un des films d’action les plus explosifs des années 2000.

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2 – Terminator (James Cameron, 1984)

Difficile d’imaginer pour les plus jeunes l’impact qu’un film comme Terminator a pu avoir à sa sortie en 1984. Un film à petit budget, porté par le génie visionnaire de James Cameron et soutenu par un formidable trio d’acteurs totalement investis (Linda Hamilton, Michael Biehn et Arnold Schwarzenegger). Violent et brutal, flippant, parcouru de séquences iconiques au possible (quand le Terminator s’extrait du brasier), Terminator est un chef-d’œuvre. Un long-métrage qui a de plus très bien vieilli, même si certains effets semblent aujourd’hui datés. Un détail cependant car la puissance évocatrice elle, est intacte !

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1 – Terminator 2 : Le Jugement dernier (James Cameron, 1991)

Rare suite à surpasser l’original, T2 incarne une idée somme toute noble du blockbuster tel qu’il devrait toujours être envisagé : généreux, intelligent et spectaculaire, épique et visionnaire. T2 qui, s’il se montre moins brutal et violent que son prédécesseur parvient néanmoins à imposer des idées de prime abord plutôt casse-gueule (le T-800 qui devient « gentil ») avec une flamboyance dingue. Un film de plus complètement bluffant visuellement parlant, encore aujourd’hui, incroyablement rythmé et magnifiquement interprété. Un monument, un vrai, jubilatoire à souhait, explosif et même émouvant plus qu’à son tour. Du grand cinéma. Le genre qui remue autant qu’il galvanise.

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@ Gilles Rolland


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