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Pump Up the Volume, un classique pour les ados de toute époque

Publié le 05 novembre 2019 par Touteouie @Toute_Ouie

Et si on parlait ciné en ce mardi ? Et un film qui a toute sa place ici, en raison de sa bande originale, c'est bien Pump Up the Volume d' Allan Moyle, sorti en 1990. Dans ce teenage movie par excellence, on suit Christian Slater, Samantha Mathis, et les lycéens d'une petite banlieue de Phoenix à un tournant de leur vie.

De quoi ça parle exactement ?

Mark Hunter (Christian Slater) vient de déménager dans cette petite bourgade en périphérie de Phoenix. Complètement renfermé sur lui-même le jour alors qu'il arpente les allées du lycée qu'il fréquente, Mark se transforme en mystérieux animateur de radio pirate la nuit : Harry La Trique. Ce qu'il prend d'abord pour un jeu, devient bien plus important que lui et que ses délires d'ado un peu obscène. Petit à petit, tout le lycée va boire ses paroles chaque soir dès 22h. C'est vite l'occasion de mettre notamment en avant le mal-être adolescent mais aussi de pointer du doigt les dysfonctionnements de son lycée...

Pourquoi on aime Pump Up the Volume ?

Ce film est sans doute le film qu'on a le plus vu que ce soit en VF ou en VO. On le connait par coeur. Mais pourquoi donc, a-t-on autant accroché ?

Des propos adolescents pas si débiles

Dans la catégorie films pour adolescents, celui auquel on pense est sans doute The Breakfast Club. Mais Pump Up The Volume n'a rien à envier à ce film. Des questionnements tout aussi salutaires et une révolte ado qui s'exprime à chaque instant du film à plein de niveaux différents. Pour preuve, ce film, on l'a découvert pile à l'âge qu'il fallait : 15 ans. En pleine crise d'adolescence avec un fort besoin d'appartenance, ce film a eu un impact énorme et résonne encore aujourd'hui quelque part en nous.

Un film encore d'actualité aujourd'hui

Alors certes, quand tu t'arrêtes au look de certains protagonistes, c'est sans doute difficile de le croire mais Pump Up the Volume pourrait profiter d'un remake tellement, ce qui se dégage du film est assez universel. À la place d'une radio pirate, il n'est pas difficile d'imaginer un Facebook live, une page youtube ou pourquoi pas un podacst ? Heureusement, Allan Moyle ne veut pas de remake. Une bonne nouvelle pour nous parce qu'on s'est attaché à ces grosses lunettes et ces permanentes.

Une BO qui déchire

Ce film a aussi été le fondement de notre éducation musicale. C'était la première fois qu'on entendait Leonard Cohen, les Pixies; Sonic Youth, Soundgarden et autres Beastie Boys (oui, on était peut-être en retard). Cette BO te plonge dans ce qui se fait de mieux juste avant l'arrivée de Nirvana et de Radiohead. Du rock, mais aussi du hip-hop et de la folk, un peu tout ce qui fait qu'on aime la musique aujourd'hui.

Un casting qui tient la route

En 1990, Christian Slater a un avenir plutôt prometteur et il fait craquer toutes les minettes. Plus pour longtemps après ça, mais dans Pump Up The Volume, il se donne complètement dans son rôle et les passages où il performe en tant qu'Harry La Trique démontre à quel point sa carrière a bien été gâchée par la drogue et autres problèmes... Fort dommage. Pour lui donner la réplique : Samantha Mathis campe une jeune ado au caractère bien trempé. Bien plus qu'un personnage féminin, sans profondeur, Nora jouée par Mathis est forte et déterminée. Un rôle qui lui va bien.

En bref...

Pump Up The Volume est un film qui est souvent oublié et pourtant, il a d'énormes qualités. La preuve. Et si tu ne nous crois pas, regarde donc. Mais rappelle-toi de faire appel à l'ado qui sommeille en toi en le visionnant.


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