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Trois députés de droite se font la malle [Actu]

Publié le 07 décembre 2019 par Jyj9icx6

Trois députés de droite se font la malle [Actu]

"Petits PROulets en fuite" titre Página/12 à côté d'une photo
d'un Mauricio Macri menaçant !


Au cours de cette semaine assez intense sur le plan politique en Argentine, avec les séances inaugurales des chambres législatives au niveau national et provincial et les prestations de serment en début de mandat, trois députés nationaux, élus sous l’étiquette Juntos por el Cambio (ensemble pour changer), la coalition de la majorité sortante, connue pendant quatre ans sous le nom de Cambiemos (changeons), viennent de rejoindre un inter-groupe parlementaire à la Chambre où ils font leurs premiers pas. Sous l’influence de Sergio Massa, ancien (éphémère) premier ministre de Cristina Kirchner, péroniste réformateur (et opportuniste) et nouveau président de la chambre basse, ils vont appuyer la politique proposée par la nouvelle majorité péroniste et de gauche.
Mauricio Macri, le chef d'Etat sortant, perd donc trois sièges pour animer l’opposition et mener la vie dure à ceux qui viennent de l’éjecter du pouvoir. Inutile de vous dire qu’il est furieux. Il a même demandé, sans l’obtenir, que les députés en question démissionnent pour qu’il y ait de nouvelles élections dans leurs circonscriptions. L’une de ces élus lui a répondu par presse interposée que leur décision était politique et que le plus traître des quatre était bien lui, pour avoir mis le pays dans l’état dans lequel il le laisse, diamétralement à l’opposé de ses promesses électorales de 2015.

Trois députés de droite se font la malle [Actu]

Clarín a consacré un titre secondaire à cette affaire
(en haut et à droite, sous la manchette)
La photo représente la rencontre
entre la vice-présidente sortante, Grabriela Michetti,
et Cristina Kirchner (à gauche) qui va lui succéder mardi
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Il est possible que Mauricio Macri ait du mal à revenir de la dérouillée électorale qu’il a reçue en octobre et que la droite libérale change de chef de file au profit de Horacio Rodríguez Larreta, le chef de gouvernement de la Ville Autonome de Buenos Aires, qui s’est fait réélire brillamment, unique cacique de sa famille politique à avoir sauvé son siège. Rodríguez Larreta vient d’ailleurs de s’entendre avec le président élu, Alberto Fernández, pour retirer au plus vite les grilles que Mauricio Macri lui avait fait poser sur Plaza de Mayo, pour que la Casa Rosada ne soit plus confrontée aux manifestations… Et comme par hasard, quand en août, il y avait eu une marche de soutien à Macri, celui-ci avait fait ouvrir les grilles. Bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre ? Comme c’est bizarre !
Pour en savoir plus : lire l’article de Página/12 lire l’article de La Prensa lire l’article de Clarín lire l’article de La Nación.

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