Musical Avenue : Pouvez-vous nous décrire Les Souliers rouges en quelques mots et nous présenter vos personnages ?
G. V. : Il y a à la fois l'histoire des Souliers rouges qui est mise en scène à l'Opéra, et la malédiction de ces souliers qui se retrouve sur le spectacle. C'est une sorte de transfert entre le conte original et l'adaptation musicale, une mise en abîme qu'ont créée
: Moi aussi. J'avais tout de même déjà entendu les chansons de l'album de 2016, " Vivre ou ne pas vivre " notamment. Mais en dehors de ça, non.
G. V. : Je me suis plongé dedans après la sélection. Il a fallu rattraper tout le retard sur les contes, sur les choses loupées durant mon enfance. Je n'ai pas été maltraité par étant petit ! (rires). Ce sont des choses qui sont venues à moi par la suite.
Comment vous êtes-vous retrouvé.e.s sur ce projet ? Quel a été le processus ? Est-ce que vous avez passé des auditions ?
: Non, en tout cas pas pour ma part. C'est qui m'a envoyé en mail en me proposant d'aller boire un café pour parler de chansons. Je n'ai pas été pris suite à un examen avec un jury et un numéro inscrit sur le dos ; avant tout, il y avait cette envie de discuter de chansons. Il m'a expliqué qu'il avait envie de rencontrer des gens qui avaient déjà écrit des textes, qui étaient déjà eux-mêmes chansonniers. Cela demandait donc un parcours un peu différent des personnes issues de la comédie musicale. Ça m'obligeait aussi à sortir de ma zone de confort. Mais c'est d'abord l'envie de parler musique qui a fait que l'on est là aujourd'hui.
: C'est un peu la même chose pour moi. m'a contacté, je suis venu à son studio et je suis revenu régulièrement pendant un an pour faire des tests. Ça a été un casting sur le long terme. Il composait de nouvelles choses, j'enregistrais, on faisait des essais, autant chez lui que chez moi. Il y avait beaucoup de gens à convaincre du côté de la production. C'est vraiment une très grosse équipe avec beaucoup d'intermédiaires. Donc oui, cela a pris du temps. Loryn, c'est la petite dernière...
L. N. : Ce sont eux qui m'ont contactée également. Et ce qui est drôle, c'est que tous les trois on vient pas du tout du milieu de la comédie musicale, et on n'a pas postulé pour passer ce casting. En ce qui me concerne, ils m'ont vraiment repérée sur les réseaux sociaux et m'ont demandé si j'étais intéressée. J'ai dit oui. Puis je suis venue et ça leur a plu. Ensuite, tout le monde s'est mis d'accord pour me choisir.
Vous dites que vous ne faites pas partie du monde de la comédie musicale. Est ce que jouer dans un spectacle de ce type vous attire ?