J’ai déjà eu l’occasion de raconter à quel point 2019 avait été placée sous le signe du changement dans ma vie professionnelle, donc dans ma vie tout court. Je suis devenu entrepreneur, ce qui a complètement bouleversé mon quotidien et mon état d’esprit. Par ailleurs, je n’ai jamais autant consommé et parlé de séries, au point que ça croise mon quotidien professionnel.
Mon année 2019, c’est aussi quelques autres faits marquants, j’en ai sélectionné 5.
Zone de confort
Je ne peux que le constater : je fuis les zones de confort. Ou plutôt, rien ne m’excite plus que quand on me demande de faire quelque chose que je n’ai jamais fait et que je me pense incapable de faire.
Concevoir et animer une émission de radio ? Je ne sais pas faire, j’adore. Ainsi est né Oh. My. God! sur la radio 100% séries Beta Series.
La première de Oh. My. God le talk décomplexé sur les séries qui n’a pas froid aux yeux, c'est maintenant avec la fine équipe menée par @PRland @Virgini2Clausad @emilielopez @selim @FDupreuilh https://t.co/EktpAgaIOH
— BetaSeries.com (@betaseries) December 20, 2019
Produire chaque mois un point de vue sur un secteur très technique et exigent ? Pas sûr d’en avoir le talent. Je suis donc l’un des heureux membre du nouveau club des chroniqueurs du Journal du Luxe. Evidemment, ce sera à travers le prisme de l’influence et un premier papier a déjà été publié.
" Le marketing d’influence est mort ! Vive le marketing d’influence ? " – Dans une chronique exclusive pour le Journal du Luxe, Eric Maillard s'interroge sur l'impact et la visibilité du Luxe événementiel.https://t.co/Ka78xS5a38#influence #luxe #journalduluxe @PRland pic.twitter.com/tnSZ3hYEXB
— Journal du Luxe (@JournalduluxeFr) December 16, 2019
Les exemples sont nombreux. Coacher des célébrités, écrire une fiction, assurer des modules de cours de 45h, réfléchir à une programmation, assurer une direction marketing externalisée font partie de mes nouvelles activités de l’année (certaines ne seront visibles qu’en 2020)… L’excitation de faire quelque chose de nouveau -et accessoirement m’en sortir- dépasse largement la galère d’avoir à inventer ce que d’autres savent déjà faire en fermant les yeux.
J’ai donc envie de remercier Eric, Fabien, Fred, Greg, Guillaume et William qui m’ont fait confiance pour des projets qui m’ont sorti de ma zone de confort. J’en veux encore !
Les temps longs
Depuis quelques années mais encore plus en 2019, j’ai appris la patience. Trop marqué par des activités telle que la communication de crise, j’avais l’habitude d’un monde où face à un enjeu, on prend des décisions et on agit en quelques minutes.
En créant ma société, j’ai bien du composer avec des temps plus long (un poil administratif quoi…). Mais surtout, j’ai pu mesurer qu’un projet qui s’étend sur plusieurs années peut porter ses fruits.
The Normal Heart existera au théâtre. Il faut encore attendre quelques mois. Mais ce sera au-delà de tout ce dont je pouvais rêver, un bonheur proportionnel à la patience.
Lecture de THE NORMAL HEART de Larry Kramer. Adptation, mise en scène de Virginie de Clausade à La Pépinière à Paris. 14 février 2019. Photo © Benjamin BoccasCigarette… électronique
J’ai arrêté de fumer des cigarettes il y a 9 mois. J’ai tout raconté ici. Je sais depuis que je serai toujours un ancien fumeur (comprendre que je n’ai pas du tout l’intention de replonger mais que le risque sera toujours là). Et surtout, rien d’autre que la cigarette électronique ne m’aurait permis de tenir. Donc, le mieux restant de ne pas fumer du tout, je peux m’énerver à tout moment contre ceux qui, comme l’OMS fin 2019, distillent des doutes sur son intérêt.
Marie Laforêt
Fan depuis tout petit (je l’ai toujours assumé hein), je me suis souvent demandé comment je réagirais à l’annonce de son décès. J’ai été aussi bouleversé que je pouvais m’y attendre. Au point de me joindre à la cérémonie religieuse de Saint Eustache et d’y pleurer. Les nombreux hommages qui ont démontré que l’artiste n’était pas oubliée m’ont fait chaud au cœur.
Vinyl 45 Tours de Marie Laforêt qui trône désormais dans mon salon (merci Johan)Quinqua
En 2019, j’ai eu 50 ans. J’ai essayé de (me) dire que c’était un détail comme l’avaient été mes 40. Ce n’est évidemment pas vrai. J’ai l’impression d’entrer dans une décennie qui m’interdit plein de choses que je continuais à faire (je ne parle pas que de la Doctor Love…), de terminer un cycle et d’en ouvrir un nouveau qui sera très différent. Ça a changé mes relations avec mon entourage, mon côté casanier prend de plus en plus le dessus, je me vois faire. Comme je continue à m’amuser (voir plus haut), les dégâts sont très limités. J’ai presque failli l’oublier comme fait marquant de 2019. Tsss