Non seulement le polar est considéré comme une littérature populaire, mais de plus il est la cible de clichés et de préjugés. Ainsi on imagine le héros du polar habillé d’une gabardine grise, des lunettes noires sur les yeux, un chapeau sur la tête, arpentant le soir une rue déserte, dans le ciel la lune est très grosse et argentée, dans l’embrasure d’une porte émerge un chat noir avec des yeux luisants, et si possible une fenêtre qui s’ouvre, et d’elle émane une lumière jaune qui déchire la noirceur de la nuit. Subitement le son langoureux d’un Saxo une trompette.
Il est facile de fabriquer des préjugés et des clichés, aussi je vous en propose un concernant le héros du romantisme. Il s’agit d’un jeune homme de 25 ans à 28 ans malingre ,anémique souffreteux, crachant à partir de ses poumons phtisique du sang rutilant rouge et jouant du piano à l’infini, ou écrivant ou récitant des sonnets à en perdre haleine.
Je ne sais pas si le cliché concernant le héros du romantisme est vrai, mais en tout cas celui concernant le héros du polar est strictement erroné. Le commissaire Tarchinini de Charles Exbrayat, en fait, n’a rien à voir avec ce style de héros.
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