Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais la lecture occupe quelque place dans ma vie. A l'intérieur de cette place trônent en majesté une cinquantaine de livres. Et parmi ceux-ci, Chronique japonaise de Nicolas Bouvier.
C'est au printemps 1998, lors d'une écoute attentive du Masque et la plume - la messe dominicale et vespérale du fils de profs - que mon chemin à croisé celui de l'écrivain voyageur.
Il était alors mort depuis quelques mois et la libraire invitée avait tenu à saluer sa mémoire. Oui, car à l'époque un ou une libraire venait renforcer le banc des critiques littéraires. Je dis à l'époque car à vrai dire, maintenant que je ne vais plus au cinéma, ne fréquente pas davantage les salles de théâtre et dépense bien assez dans les librairies sans prescriptions supplémentaires j'ai déserté ce rendez-vous et ce depuis quelques années. Cette désertion et d'autres micro-événements de ce genre font d'ailleurs que je me demande si je ne suis pas devenu, en quelque sorte, un fils de prof défroqué.
Mais revenons, à mon Bouvier.
La libraire invitée, donc, avait su en quelques mots très simples me décider à aller dès le mardi suivant - pour cause de fermeture le lundi - à la bibliothèque de la Manufacture, taille 6 Cour Jules Durand à Nantes, pour en ressortir avec le livre d'entretiens Routes & déroutes et, surtout, Chronique japonaise .
Les mots très simples en question, de mémoire, revisités à dire que Nicolas Bouvier était un être absolument délicieux et qu'on pouvait, rare, le retrouver tout entier dans ses livres.
Je crois que je ne saurais dire mieux pour convaincre les quelques uns d'entre vous qui n'ont pas encore eu le bonheur de le lire de s'y plonger séance tenante. L'écrivain mériterait sans doute nombre de louanges supplémentaires mais le temps presse et votre patience s'use.
Jeu de briques
Snake
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Bubble