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Soleil trompeur

Publié le 29 janvier 2020 par Paulo Lobo
Tout ce que tu as à faire, fais-le maintenant.Je marchais dans la rue le cœur désert.Peu de gens je croisais, et dans l'air une brise légèreDe temps en temps, je fermais les yeux, replongeant dans les images passées. Je voyais des forêts infinies transpercées de lumière frémissant à la saveur du jourJe roule lentement parce que je dois prendre le temps qui m'est imparti (je n'en ai pas plus que n'importe qui, tout réside dans la façon de le contempler). Je parle lentement, pour m’écouter parler, chercher le sens de mes phrases, comprendre de quelle façon mon langage est un miroir de mon âme et vice versa.Je marche lentement pour déterminer la force de mes pas, l’équilibre sur cette terre, l'impact de mes pieds sur le sol que je foule, que j’aime toujours différent. Je regarde lentement pour bien décortiquer les strates qui composent le paysage devant moi, ce qui relève de la main de l’homme et ce qui relève d'un ordre transcendental. Je dors lentement pour bien regarder le film de mes rêves projeté à certaines heures précises de ma nuit sans que je jamais m’ennuie je dors je ris je visSoleil trompeur

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