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#2020RacontePasTaVie - jour 29, NBA

Publié le 30 janvier 2020 par Aymeric

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Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais je me suis récemment pris de passion pour la NBA.

Quand je dis récemment, je veux dire un peu plus de deux ans.
Quand je dis pris de passion, je ne veux pas dire que j’arbore maillots, dédicacés ou non, air Jordan dernier cri ou ces sortes de choses. Mais il est vrai par contre qu’il m’est arrivé depuis que le vice m’a pris de veiller toute une nuit ou de mettre un réveil en plein milieu d’icelle pour suivre en direct tel ou tel événement de basket outre-atlantique.

Avant ces deux ans je n’étais pas totalement ignare non plus.
Je me souviens très bien de l’annonce de la séropositivité de Magic Johnson au plus fort des années Sida. Je me souviens de la Dream Team de 1992 avec justement Magic Johnson, Larry Bird qu’on attendait de voir à l’œuvre mais qui, de mémoire, n’a presque pas joué et, bien sûr Michael Jordan, déjà célèbre mais pas encore monument.

La lecture régulière de l’Équipe – essentiellement acheté pour suivre le tennis, le sport que je connais le mieux et depuis le plus longtemps, bien qu’ayant toujours été un joueur très médiocre – la lecture régulière de l’Équipe, donc, m’a permis de suivre les années Bulls-Jordan, même si je me passionnais davantage alors pour la rivalité Sampras/Agassi.
J’ai vu ensuite émerger le Shaq, Kobe, ai suivi avec davantage de sérieux les résultats – mais après ceux de tennis, et du FCN, quand même – à l’époque où le Français Tony Parker était dans une équipe en mesure d’emporter le titre chaque année ou presque.

Mais rien de comparable avec ce qui m’a soudain saisi en 2017.
Zappotant un jour de désœuvrement je tombais sur Bein Sport – chaîne essentiellement acquise pour avoir l’occasion de regarder du tennis en général et le tournoi de Wimbledon en particulier – je tombai sur Bein Sport diffusant une émission intitulée NBA Extra et consacrée à, vous l’aurez deviné, est-ce bien la peine que je l’écrive.
D’abord séduit par l’ambiance aimablement chambreuse de l’émission je fus assez vite happé par les performances des athlètes du ballon orange. Ces corps immenses, pour plus d’un aux alentours du quintal, qui se déplacent pourtant avec adresse et précision, et paraissent comme suspendus durant le temps infini que semblent durer certains sauts vers le panier.
J’ai été fasciné.
Je le suis toujours.

Comme pour toutes mes marottes, l’intérêt se traduit en visites à la librairie pour dégoter sur le sujet tout ce que ma bourse permet. Ceci le temps que dure l’intérêt. De quoi me constituer un petit lot de connaissances propre à pouvoir disserter doctement à coups d’analyses empruntées, d’anecdotes mémorisées et de prétendre à l’expertise – surtout si quelques bières me donnent un peu de vent dans les voiles – sur un sujet que je ne connais somme toute que depuis peu.
C’est un comportement dont je ne suis pas bien fier et qui m’occasionne régulièrement de violents remords le lendemain. Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais, de toute manière, le temps presse et votre patience s’use.


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