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#2020RacontePasTaVie - jour 30, ma tanière

Publié le 30 janvier 2020 par Aymeric

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Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais je suis un homme d’intérieur.

Pas seulement un homme prenant soin de son intérieur même si un mélange de hasard et de nécessité fait que c’est moi qui suis en charge des tâches dites ménagères. Un homme d’intérieur au sens du contraire d’extérieur.

Les grands espaces, les beaux paysages, les longues balades pour le plaisir du grand air, tout cela est très bien mais je me dévoue volontiers au profit de ceux qui apprécient vraiment ces loisirs.
En restant chez moi.
Le plus possible.

Et pour ce faire mon intérieur, mon antre devrais-je dire, ma tanière, est emménagé de la meilleure des façons ou plutôt tout à fait selon mon idéal.
Bibliothèque, cédéthèque et dévédéthèque suffisamment profuses pour que la sensation de manque n’existe pas et que soit flattée mon orgueilleuse et ridicule tendance à contempler amoureusement mes rayonnages comme on compte son or.
Un fauteuil type club de couleur marron clair qualifiée de « cognac » selon le vendeur, dans lequel les heures passent moelleusement, délicieusement, bourgeoisement.
Quelques instruments de sport ici ou là, car il faut bien que le corps s’active à un âge en accélération constante sans pour cela fréquenter les salles où l’on transpire en compagnie.

Je crois que l’éternité pourrait s’y passer sans que je m’ennuie.
La tanière m’est si chère que la quitter – même pour le prétexte de vacances en bord de mer et toutes de farniente – m’est cause de grand chagrin. Il n’y a guère que pour Venise que je pars avec joie (mais une joie ternie tout de même de ne pouvoir m’y rendre avec ma grotte sur le dos).
Bon, après, la plupart du temps, je me trouve bien dans mon lieu de villégiature. D’autant que j’y ai mes habitudes – j’aime tellement les habitudes – et que j’y arrive avec, dans ma valise, de quoi reconstituer une tanière en miniature.

Mais je me rends compte que cette note est déjà trop longue. Je sens que m’appelle le cuir marron clair dit « cognac » de mon fauteuil de lecture et puis, le temps presse et votre patience s’use.


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