Le dernier disque de Burial remonte au début d’année dernière, avec une nouvelle fois la publication de quelque chose qui s’éloignait de l’idée d’album, comme c’est le cas depuis l’après-Untrue (qui remonte déjà à 2007, son premier album éponyme ayant été publié un an plus tôt). En somme, William Bevan sort une seule, deux voire trois nouvelles chansons, selon son bon vouloir. Et à chaque fois, en digitale et en vinyle. Son dernier CD remonte plus ou moins officiellement à 2012 grâce à une édition exclusivement japonaise réunissant les EPs Street Halo et Kindred, soit deux fois trois chansons pour l’équivalent d’un album.
En cette fin d’année dernière, alors que je n’y croyais plus et quand bien même je vous en parlais avec une espérance énorme, il l’a fait : il a enfin réuni presque toutes les chansons publiées après son immense succès né avec ses deux albums, chacun couvert de lauriers comme rarement en musique.
Aussi Tunes 2011 To 2019 regroupe-t-il pas moins de 17 chansons sur deux disques, ce qui nous donne cette fois-ci ce qu’on pourra appeler un double album. Et vous savez quoi ? En cerise sur le gâteau, ne manquez pas d’aller écouter en exclusivité « Old tape » qui figure sur la compilation HyperSwim concoctée par son label anglais Hyperdub et la célèbre chaîne câblée américaine Adult Swim. Peut-être que elle a été sortie d’un fond de tiroir : eh bien, quelle grosse tuerie de 8 minutes !!!
(in Heepro Music, le 22/01/2020)
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