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[Dossier] 10 bastons à mains nues (ou presque) mémorables au cinéma

Par Onrembobine @OnRembobinefr
[Dossier] 10 bastons à mains nues (ou presque) mémorables au cinéma

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Le cinéma compte un bon nombre de mémorables bastons à mains nues. Difficile donc de n’en retenir que 10. Pour y arriver, nous avons donc dû procéder à un petit filtrage maison. Ici, pas de bastons trop réglementées. Pas de Rocky sur le ring donc (la précision a son importance), ni de Ragging Bull et autres films de boxe. La liste se focalisant sur les bastons à un contre un, avec le moins d’armes blanches possibles (même si vous remarquerez qu’on a volontairement autorisé un ou deux objets contondants). Enfin, dans un soucis de variété, nous avons également choisi de ne sélectionner qu’une baston par film mais aussi qu’une seule scène par acteur/actrice. Prêts ?

Invasion Los Angeles (John Carpenter, 1988)

George Nada vs. Frank Armitage

Un homme découvre que Los Angeles a été infiltrée par des extraterrestres. Afin de différencier les aliens des humains, un seul moyen : enfiler une paire de lunettes noires spécialement conçues par la résistance. Lunettes au centre d’une baston mémorable, aussi longue que brutale, entre le catcheur Roddy Piper et Keith David. Deux armoires à glace qui se tapent joyeusement sur le coin de la tronche dans une ruelle craspec de L.A. pour une scène culte.

Rocky V (John G. Avildsen, 1990)

Rocky Balboa vs. Tommy Gunn

Son ring c’est la rue. En pleine disgrâce, Rocky Balboa revient à Philadelphie et entraîne un jeune boxeur qu’il parvient à hisser au sommet. Ce dernier finissant par se retourner contre Rocky… Rocky quitte le ring et les gants (ce qui a contribué au fait que ce cinquième volet est le mal aimé de la franchise) pour se fritter violemment en pleine rue, devant l’ancien gymnase de Mickey. Une bonne baston à l’ancienne, efficace et trépidante à souhait.

Commando (Mark L. Lester, 1985)

John Matrix vs. Bennett

Bien décidé à secourir sa Jenny de fille, John Matrix se retrouve à devoir affronter son ex-ami, le buriné Bennett, dans un combat mano-a-mano dans une chaufferie… « Allez Bennett, jette-moi ce flingue de trouillard ». Ce que Bennett finit par faire… Alors oui, les deux opposants sont armés de couteaux mais au fond, ils s’envoient quand même suffisamment de pêches pour que leur combat ait sa place ici. Combat au terme duquel Bennett finit par cracher un peu de vapeur…

La Fureur du Dragon (Bruce Lee, 1974)

Tang Lung vs. Colt

Bruce Lee rencontre Chuck Norris, qui dès lors, accéda à son tour à la gloire. Car on ne tient pas tête à la légende sans en tirer quelques bénéfices. Même si pour cela, il faut accepter de mourir à l’écran (et de perdre quelques poils). Ce que Chuck ne fera plus par la suite. Un bon gros combat d’anthologie, entre deux maîtres. L’un des affrontements à mains nues les plus légendaires du cinéma d’action. Même si Bruce Lee nous a bien sûr offert d’autres moments absolument mémorables dans sa trop courte carrière.

Fight Club (David Fincher, 1999)

Le Narrateur vs. Angel Face

Les combats s’enchaînent dans les sous-sols de la ville. Un jour, pris d’une envie de détruire quelque chose de beau, Jack décide de s’en prendre à un jeune bellâtre et lui défonce copieusement la tronche… Des bastons mémorables, Fight Club en compte un certain nombre. Cela dit, celle qui oppose Edward Norton à Jared Leto reste la plus violente et donc, l’une des plus mémorables. Difficile en effet d’oublier l’état du visage du blondinet au terme de l’affrontement… Une baston remarquablement filmée par Fincher, dont les coups portent presque au-delà de l’écran.

Road House (Rowdy Herrington, 1989)

Dalton Turner vs Jimmy

Dalton, le super videur, se retrouve à devoir se battre avec l’homme de main le plus balèze du bad guy en chef. Une sorte d’expert en art-martiaux version redneck, que Dalton assaisonne au bord d’un lac. La fin de la baston étant particulièrement violente. Et si Road House, ce film culte des années 80, compte forcément beaucoup de belles bastons, celle-là sort définitivement du lot.

Kill Bill : volume 2 (Quentin Tarantino, 2004)

La Mariée vs. Elle Driver

Difficile de ne choisir qu’une seul baston dans le diptyque Kill Bill. Alors autant opter pour la plus brutale. Le combat entre Uma Thurman et Daryl Hannah se finissant de la plus violente des manières, dans le sang et les larmes. Baston illustrant en outre les parfaites compétentes de Tarantino quand il s’agit de filmer l’action.

Soif de justice (Sammo Hung, 1984)

Thomas vs. L’homme de main de Madale

Jackie Chan s’attaque à Benny Irquidez, un champion de kickboxing, pionnier du full contact aux États-Unis. Forcément, cela ne pouvait donner qu’un combat remarquable. Notez qu’ici comme pour Bruce Lee ou Van Damme, nous aurions pu faire un dossier exclusivement dédié à Jackie Chan.

Kickboxer (Mark DiSalle, David Worth, 1989)

Kurt Sloane vs. Tong Po

On aurait pu en choisir un autre car au fond, ce combat n’est peut-être pas le plus virtuose de la filmographie de Van Damme. Pour autant, c’est certainement le plus emblématique et quoi qu’il en soit, Kickboxer reste l’un de ses meilleurs films. Parce qu’il faut le voir le Jean-Claude se bastonner avec Tong-Po ! Un méchant comme on n’en fait plus…

The Punisher (Jonathan Hensleigh, 2004)

Frank Castle vs. Le Russe

On pourra dire ce qu’on voudra sur cette adaptation, loin d’être parfaite mais très attachante, du comics Marvel. On pourra regretter tout un tas de trucs mais difficile de ne pas saluer la bonne tenue de la baston entre le Punisher et le Russe, un méchant récurrent des B.D.. Le Russe étant incarné ici par l’ancienne gloire de la WWE Kevin Nash. De la bonne grosse baston bien destructrice, dans un appartement totalement ravagé. C’est d’ailleurs probablement le meilleur passage du film.

@ Gilles Rolland


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