Un rassemblement sur Plaza Belgrano, devant la basilique de Luján
Pendant sa tournée en Europe, le président Alberto Fernández a clairement annoncé l’envoi prochain au Congrès d’un projet de loi pour ouvrir l’accès légal à l’avortement après la tentative avortée, tortueuse et dangereuse qui a inutilement déchiré le pays, entre les foulards verts (pro-légalisation) et les foulards bleu-ciel (anti-avortement) sous le mandat de Mauricio Macri.Une de Clarín hier
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La Conférence épiscopale argentine a donc convoqué à un rassemblement de prière pour le 8 mars prochain à Luján, le grand sanctuaire marial de l’Argentine. La rentrée sera passée mais ce sera la journée internationale des femmes. Il est assez étrange que le magistère semble ainsi considérer que l’avortement est une question féminine au lieu de l’envisager comme à l’ordinaire en tant que responsabilité partagée entre les hommes et les femmes, comme tout ce qui a trait à la sexualité et à la reproduction humaines. Il faudra alors être attentif au ton employé dans l’homélie et dans les communiqués officiels pour savoir si l’Église catholique veut faire de cette question un casus belli ou si elle emprunte une voie conciliante sur ce thème si épineux.
Pour aller plus loin : lire l’article de Página/12, très hostile à l’Église lire l’article de La Prensa, aligné sur le magistère lire l’article de Clarín, qui cherche comme d’habitude à discréditer le gouvernement (de gauche) lire l’article de La Nación