Sony nous a convié il y a peu dans ses locaux parisiens afin de tester Nioh 2. On a pu faire un rapide coucou à Yosuke Hayashi, producteur du jeu, qui nous l'a gentiment présenté, avant de plonger la tourmente...
Tout beau, très chaud
Au niveau de l'histoire, Nioh 2 se déroule avant son aîné et on peut y créer notre personnage, un semi Yokai, homme ou femme. Notre session se déroulait vers la moitié du jeu de Team Ninja. Déjà bien stuffé, on s'est retrouvé sur un pont menant vers un bâtiment bien gardé, le Château Kitanosho.
Graphiquement, Nioh 2 peut se jouer en 4K 30fps ou 1080p 60fps. Le jeu reprend les canons de son prédécesseur, t'immergeant dans le folklore japonais. C'est beau, c'est immersif, mais c'est parfois un peu répétitif.
©Sony entertainmentLa modélisation des Yôkai, le bestiaire (avec des ennemis bien différents et nombreux) s'avèrent bien gérés et diversifiés, mais l'on reproche un peu aux éléments de décors un côté répétitif. Beaucoup de salles se ressemblent. Certes me diras-tu, on est bien trop concentré sur les combats pour que ça soit un point primordial. Mais c'est tout de même un peu dommage.
Au niveau du level-design, on se retrouve courir dans les salles et couloirs, en quête d'un nouveau souffle pour occire la créature démoniaque qui nous pourchasse, à prendre des raccourcis avec des échelles et à se maudire dans les voies sans issue. Cette exploration a de bon qu'elle permet de découvrir de nouveaux ennemis, coffres et item, on ne peut plus nécessaires pour affronter les bosses.
©Sony entertainmentNioh 2 peut rouler des mécaniques
Au niveau du gameplay, Nioh 2 s'améliore et approfondi ses mécaniques. Ainsi, après un combat âpre, un noyau d'âme peut parfois être récupéré sur un ennemi. On peut ensuite l'assigner à notre héros, ce qui lui confère des compétences spéciales de Yokai, aux caractéristiques différentes, notamment au niveau des contres explosifs.
Ces contres sont assez difficiles à utiliser, dixit Yosuke Hayashi lui même, et on valide. C'est un peu du quitte ou double. Tu te débrouilles bien, tu charcutes ton adversaire, tu loupes la milliseconde nécessaire, tu te fais trucider allègrement. De plus, ces compétences ne sont pas gratuites, mais soumises à une jauge qui revient assez rapidement, heureusement.
©Sony entertainmentLes capacités Yôkai, dont la mutation, ajoutent de nouveaux coup et surtout de nouvelles animations, très jolies et diablement efficaces. En parlant de ça, ces dernières brouillent parfois un peu l'action, puisqu'elles sont vite superposées aux effets des adversaires, au décors, et la caméra n'aide pas à se retrouver dans cet imbroglio. Oui, parfois c'est la misère pour se retrouver soi-même.
C'est aussi un peu la galère au niveau des touches. Entre la position haute, basse, le contre, les coups spéciaux, les capacités, etc, on retrouve à devoir faire des combos qui ne sont pas toujours faciles à retenir lorsqu'on est acculé dans un combat intense.
©Sony entertainmentYokai, aï aï !
Car oui, la difficulté est bien là. Une fois le rythme des attaques ennemies appris par coeur, on peut jouer du décors pour s'en sortir, mais ne t'apprêtes pas à foncer témérairement tête baisser, tu le regretteras. Puis les ennemis ne sont pas assez bêtes pour tomber dans les trous mortels, eux.
D'après les dernières news, la durée de vie du jeu devrait faire de 50 à 80 heures. Notre session devait initialement être pliée en 1h, au bout de deux heures on n'avait toujours pas trucidé le boss. Autant dire donc qu'il y aura largement de quoi faire !
Beau, fluide, intense, mais compliqué, Nioh 2 s'inscrit dans la lignée de son prédécesseur et annonce de nouvelles aventures palpitantes ! À voir dans la version complète !