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The Boys (saison 1), je ne l’avais pas vu venir celle-là !

Publié le 09 février 2020 par Desmondagreen @DesmondGreen6

Une série sur les super-héros, eh oui encore une. Mais cette fois-ci, on parle de super-héros antipathiques, détestables, sociopathes, névrosés ou encore alcooliques. Là on se sent d'avantage intéressé pas vrai 😉 C'est exactement le sentiment que j'ai eu ! Voici ma critique sur la première saison musclée de The Boys !

Voilà un avant-goût de The Boys !

J'ai adoré cette série ! Elle brise tout les codes, fait ce qu'elle veut et c'est un pur plaisir. Basé sur le comics de Garth Ennis (papa de Preacher) et Darick Robertson, le show est developpé par Eric Kripke (Supernatural !!!!) pour Amazon. A la production on retrouve Seth Rogen et Evan Goldberg qui on déjà œuvrés sur l'adaptation de Preacher de Garth Ennis aussi, et qui est, à mes yeux une réussite, donc on ne peut que foncer voir cette série. Et quelle claque !

Au niveau de l'histoire, même si elle ne parait pas vraiment poussée, elle soulève déjà des questions morales. Le fait de voir tous les super-héros " employés " par Vought International casse leur crédibilité. Ils n'ont plus l'aspect super-héros près à sauver la veuve et l'orphelin, mais rentrent dans un esprit capitaliste. Il faut payer pour être protégé et être sauver. Même s'ils pouvaient le faire d'eux même, ils marchent tous avec l'appât du gain et la notoriété. C'est super-héros gardent, en dépits de leurs super-pouvoirs, tout les travers que peuvent montrer les humains. Tout n'est que de la poudre aux yeux, et on s'en rend compte dès le premiers épisode. Ce côté cynique est très appréciable. Grâce à ce sentiment, on prend tout de suite à cœur la vendetta un peu perdu d'avance de Hughie ( Jack Quaid).

Après la mort de sa copine il est recruté par Billy Butcher ( Karl Urban) pour partir dans une idée de vengeance, mais on se rend compte sans difficulté que Butcher l'utilise à ses fins, même si dans un sens ça partait d'un bon sentiment. Deux personnages qui ont une relation très étrange mais bien ficelée et qui va petit à petit donner une relation d'amitié un peu étrange et dysfonctionnelle mais qui marche très bien à l'écran.

En dépit des critiques, j'ai beaucoup aimé Urban qui est pour moi un acteur que l'on ne voit pas assez. Ici en bourrin à l'accent britannique bien prononcé, il assure un max. Il ne fait pas dans la dentelle et j'adore !!! De plus, l'histoire se développe autour de ce personnage pour que l'on comprenne un peu mieux ses motivations, et le tout est fait proprement.
Toutefois, j'espère un peu plus de profondeur pour la suite concernant ces deux personnages, pour l'instant c'est bien mais je m'inquiète un peu pour la saison 2 (car oui le show a été renouvelé).

Pour ce qui est des trois autres membres de l'équipe, à savoir Mother's Milk Marvin ( Laz Alonso), Frenchie ( Tomer Capon) et Kimiko ( Karen Fukuhara), ils sont sympa mais relativement inintéressant concernant l'histoire. Ils apportent très peu à part une aide musclée aux deux personnages principaux de l'équipe. Tout trois très peu développés, j'en attend beaucoup plus pour la seconde saison sinon ils peuvent très vite desservir le show et devenir carrément gênant ...

Le second "personnage principal" est Annie (Erin Moriarty), alias Starlight. Avec Hughie on a la vision de l'extérieur, le côté humain, mais avec Starlight on découvre les coulisses de tout ce cinéma de super-héros. Élevée par sa mère en tant que futur espoir des super-héros, dans des principes religieux, comme quoi elle à été choisie par Dieu et qu'elle est exceptionnelle, Annie intègre au début de la saison le groupe le plus réputé des super-héros de Vought International, les Sept !
Un grand bonheur pour elle, car elle pense qu'elle va enfin pouvoir aider les plus démunis à l'aide de ses capacités, elle déchante très vite. Elle découvre que les interventions sont programmées, qu'elle est loin de faire ce qu'elle veut et qu'elle est presque prisonnière de Vought International qui contrôle tout, l'image, ses interventions, voir sa vie. Un coup dur, en plus du fait que l'intégration au milieu des Sept est particulièrement compliqué...

Au sein de cette Justice League on retrouve donc six membres.
Queen Maeve ( Dominique McElligott) une Wonder Woman désabusée et alcoolique. A-Train ( Jessie T. Usher) le pendant de Flash complétement obnubilé par le fait d'être l'homme le plus rapide au monde, et près à tout pour le rester. Translucide ( Alex Hassel), l'équivalent de l'homme invisible, un gros pervers. The Deep ( Chace Crawford) est considéré comme un clown du fait qu'il veut protéger les océans et que son pouvoir majeur est de pouvoir parler à tous les mammifère marin. Black Noir ( Nathan Mitchell) un personnage énigmatique que l'on voit un peu à l'œuvre mais sans savoir vraiment qui il est. Il semble presque être le seul à ne pas avoir de visses... Et pour finir, le Superman de The Boys, Homelander interprété par Antony Starr que certain d'entre vous auront suivi dans Banshee. Noble héros, adulé de tous, donnant l'image du gendre idéale, de l'homme parfait, il est en réalité arrogant, violent et plus préoccupé par son image que par le fait de sauver les gens. Il est le pire de tous, un psychopathe en puissance avec un passé plus que trouble qui l'a traumatisé au possible.
Madelyn Stillwell ( Elisabeth Shue), sous directrice de Vought International, dirige cette équipe d'une manière machiavélique, jouant sur leur psychologie, leur besoin d'être aimé, leur image, leurs désires les plus profonds et les plus troubles. Elle est démoniaque !

Vous l'aurez compris, bien que l'histoire soit un peu simple, la série est soutenue par une brochette d'acteurs incarnant des personnages pour la plus part passionnant et que l'on attend de pied ferme dans la saison 2 pour voir dans quelle nouvelle folie ils vont nous emmener. Ce qui pêche vraiment à ce niveau là c'est quelque personnages, comme les membres de l'équipe de Butcher. Sinon dans l'ensemble tous les protagonistes sont intéressant. Une belle réussite pour une première saison.

Niveau mise en scène et effet spéciaux, déjà, il faut le souligner en gras, la série est quand même assez gore par moment, rarement, mais tout de même, ça peut brusquer si on ne s'y attend pas. Pour moi c'est un plaisir 🙂 Et surtout cela rajoute de la folie à nos super-héros névrosés :p
Le joli coup des producteurs et showrunners est de réussir à réaliser une série avec des super héros, donc des personnes présentant des super-pouvoirs, sans pour autant trop en montrer. Une partie est suggéré, on en voit quand même un peu, le tout permettant surement de fournir ce qu'il faut pour nous faire rêver sans avoir un budget démesuré pour la série. Un jolie tour qui peut très facilement marcher sur la durée, car au final, ce n'est pas les effets spéciaux qui intéressent dans cette série, mais bel et bien les personnages et leurs psychologies.

Sans être parfaite, The Boys surprend et réussi son coup en cassant les codes tout en apportant un vent de fraîcheur dans un style complétement saturé. The Boys tire son épingle du jeu et nous fait rêver pendant huit épisodes palpitant pour que l'on en redemande une dose 🙂
Un beau 17/20 qui peu aisément crever le plafond en fonction de la suite !!!

A voir de toute urgence !
Enjoy !
A bientôt,

Desmond A. Green


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