Janelle Monáe ouvre en fanfare, Maya Rudolph et Kristen Wiig présentent leur CV, le quatuor d'acteurs conclut sa razzia et Bong Joon Ho parasite les Oscars !
Ça y est, la soirée la plus prestigieuse du cinéma mondial s'est tenue dimanche - enfin, lundi à 2 heures du matin en France, pour être tout à fait exact. Et quelle nuit, mes aïeux, quelle nuit ! Que retenir de ces 92ème Oscars ? De superbes performances musicales, de très belles mises en scènes et montages, des sketchs hilarants pour présenter les nommés, de beaux discours et un ordre de remise des prix complètement chamboulé par rapport aux années précédentes. Surtout, le triomphe monumental de , après sa Palme d'Or et sa présence de plus en plus importante dans toutes les autres cérémonies de récompenses.
2019 fut une grande année de cinéma, et les Oscars furent à la hauteur. Il n'y a pas eu cette année de nomination scandaleuse, ou de récompense outrageante comme les Oscars de Bohemian Rhapsody ou la victoire de Green Book l'an dernier, et même les snobés sont finalement assez symboliques. Ultimement, chacun a eu la part du gâteau qu'il méritait, et vraiment je ne retiens qu'une seule petite déception sur 24 catégories, largement contrebalancée par de très bonnes surprises tout au long de la soirée. Cela fait maintenant trois ans que je suis avidement les cérémonies, et cette année est définitivement la meilleure que j'aie connue jusqu'ici. Oui, en 2020, nous avons eu de grands Oscars.
Voilà mon retour sur la cérémonie et ses résultats par rapport à mes pronostics, après le grandiose numéro d'ouverture de l'extravagante Janelle Monáe, que la fête commence !
MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND RÔLE
- Brad Pitt, pour le rôle de Cliff Booth dans Once Upon a Time... in Hollywood ✔️
- Joe Pesci, pour le rôle de Russell Bufalino dans The Irishman
- Al Pacino, pour le rôle de Jimmy Hoffa dans The Irishman
- Anthony Hopkins, pour le rôle du Pape Benoît XVI dans Les Deux Papes
- Tom Hanks, pour le rôle de Fred Rogers dans Un Ami Extraordinaire
La cérémonie s'est ouverte sur un résultat attendu, initiant la consécration finale des quatre acteurs et actrices qui avaient déjà systématiquement tout raflé lors des autres remises de prix. Brad Pitt ouvre donc le bal, comme prévu, avec la première victoire pour Once Upon a Time... in Hollywood. Un discours bien senti, ponctué de quelques blagues et piques habiles sans oublier de rendre hommage à Tarantino, Leonardo DiCaprio, mais aussi et surtout aux cascadeurs et coordinateurs de cascades, à l'instar de son personnage Cliff Booth, éléments vitaux de l'industrie cinématographique, qui ne sont récompensés dans aucune des cérémonies majeures.
MEILLEUR FILM D'ANIMATION
La catégorie Meilleur Film d'Animation aura eu de féroces prétendants cette année ! Après le Golden Globe de Monsieur Link, et le triomphe aux Annie Awards de Klaus et J'ai Perdu mon Corps, il était difficile de se prononcer pour un gagnant. L'Académie aura donc récompensé , deuxième Oscar d'Animation de la franchise après le précédent opus, et 10ème Oscar de cette catégorie pour Pixar. Bon, j'aurais aimé que de plus petites productions soient mises en lumière, mais il faut bien admettre que même si Toy Story 4 n'était pas une suite nécessaire après la conclusion brillante de Toy Story 3, l'animation est clairement au dessus de tout ce qui a jamais été fait, notamment dans la gestion des lumières et de la pluie. Un peu dommage, mais pas sans mérite tout de même !
MEILLEUR SCÉNARIO ORIGINAL
Et hop ! Première victoire de Parasite de la soirée, dans une catégorie qui était traditionnellement remise beaucoup plus tard puisqu'elle fait partie des Big Five (Scénario, Acteur, Actrice, Réalisateur, Film). Une victoire importante et amplement méritée, qui nous prouvait dès le départ que l'Académie n'avait pas eu peur de récompenser un film étranger dans une catégorie majeure, et qui laissait donc présager le meilleur pour la suite. Surtout, si Bong Joon Ho repartirait avec d'autres statuettes autrement plus importantes par la suite, cette toute première fut celle qui le marqua sans doute le plus, comme on a pu le voir avec son regard absolument émerveillé de tenir entre ses mains l'ultime récompense du cinéma mondial. Un moment incroyable !
MEILLEUR SCÉNARIO ADAPTÉ
Chaque année, je fais parler mon cœur plus que la raison pour la catégorie du Meilleur Scénario Adapté, et je me plante à chaque fois ( Logan en 2018, La Ballade de Buster Scruggs l'an dernier, Joker cette fois). Mais qu'à cela ne tienne, voilà une récompense de choix pour Jojo Rabbit et son réalisateur et scénariste Taika Waititi ! Un film à l'humour toujours subtil et hilarant, mais aussi bourré d'émotions ; finalement, à l'image de son discours. " " Hello, is this the Gestapo? I think there's a communist behind my fridge. " Turns out it's just some mold. So, not far off. "
MEILLEURS DÉCORS ET DIRECTION ARTISTIQUE
Quand Maya Rudolph et Kristen Wiig montent sur scène, on sait qu'on s'apprête à voir le sketch le plus délirant de la soirée. Et mon Dieu, elles n'ont pas déçu ! Une pseudo-masterclass de performance complétement barge plus tard, et elles remettent l'Oscar des Meilleurs Décors aux décoratrices de Once Upon a Time... in Hollywood. Si j'ai été bien plus époustouflé par les décors phénoménaux de 1917 et Parasite, il faut reconnaître que le travail accompli sur le film de Tarantino pour recréer de toutes pièces le Hollywood des années 60 est ahurissant. Il est sans doute bien plus ardu de recréer une ville entière bien réelle que des décors spécialement conçus pour le cinéma, alors mesdames Barbara Ling et Nancy Haigh méritaient bien un peu de reconnaissance.
MEILLEURS COSTUMES
Non contentes d'avoir rendu la salle hilare après leur premier sketch, Rudolph et Wiig rempilent pour les Meilleurs Costumes, et en chansons cette fois ! Des chansons sur les vêtements, bien sûr ; de " These Boots Are Made For Walking " à " You Can Leave Your Hat On ", elles nous rhabillent de la tête aux pieds. Et c'est Jacqueline Durran qui repart avec l'Oscar pour Les Filles du Docteur March. Bon, ce n'est pas un secret que je n'aime pas le film, mais les films d'époques sont souvent du petit lait pour l'Oscar des Meilleurs Costumes ; Durran l'avait d'ailleurs déjà remporté pour Anna Karénine. C'est un choix logique, pas très original, mais bon on s'en contentera - pour se consoler, on se dira que la statuette récompense son année entière et qu'elle vaut pour 1917, voilà !
MEILLEUR DOCUMENTAIRE
Je l'ai dit la semaine dernière, le seul que j'avais vu de la catégorie, c'est Honeyland. Et bien comme American Factory a remporté l'Oscar, je suis allé y jeter un œil entre deux ! Le premier film produit par le studio Higher Grounds Production, fondé par le couple Obama, s'intéresse à la reprise d'une usine américaine par un milliardaire chinois. Le documentaire est un effarant et fascinant regard sur l'industrie moderne, entre chocs culturels et automatisation massive, qui prouve que même si Parasite et Joker étaient de brillantes critiques de la société actuelle, la réalité est souvent bien pire que la fiction...
MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND RÔLE
- Laura Dern, pour le rôle de Nora Fanshaw dans Marriage Story ✔️
Deuxième récompense largement attendue dans les catégories d'acting, avec le premier Oscar de sa carrière pour Laura Dern et son rôle dans Marriage Story. Elle livre ici un discours touchant, où elle remercie notamment ses légendaires parents Bruce Dern et Diane Ladd, cette dernière se trouvant justement dans la salle, les larmes aux yeux. " On dit souvent qu'il ne faut pas rencontrer ses héros, mais je dis que si l'on est vraiment béni, on les a comme parents ! " J'aurais pas dit mieux. En plus, les Oscars se sont tenus la veille de son anniversaire, donc ça fait un sympathique cadeau !
MEILLEUR MONTAGE SONORE
J'avais pronostiqué 1917, mais mon choix était partagé entre lui et Le Mans '66. L'ambiance sonore de ce film de voitures est gérée avec brio et participe à une immersion pleine d'adrénaline dans des courses ultra rythmées, donc Donald Sylvester ne fait qu'être récompensé de ce qui lui est dû. Comme ça, il en profite en passant pour tacler Disney en disant que Le Mans '66 est probablement le dernier film de la 20th Century Fox, qui a depuis été rachetée et renommée éhontément 20th Century Studios. Et toc.
MEILLEUR MIXAGE SONORE
Et comme pour me donner tort quand je disais précédemment que les deux Oscars sonores devraient être fusionnés en un seul Oscar du Meilleur Son parce que ce sont souvent les mêmes nommés et les mêmes vainqueurs, l'Académie décide de récompenser 1917 dans la deuxième catégorie ! Finalement, ce n'est pas plus mal ; ainsi les deux films les plus méritants repartent chacun avec un Oscar qui consacre le travail énorme au niveau sonore qui participe dans les deux cas à une formidable expérience immersive.
MEILLEURE CINÉMATOGRAPHIE
Et puisque est lancé, autant ne pas s'arrêter là ! Will Ferrell et Julia Louis-Dreyfus, après un sketch en roue libre, remettent le deuxième Oscar de sa carrière à Roger Deakins pour sa quinzième nomination, après une victoire longuement attendue en 2017 pour Blade Runner 2049. Une récompense qui revient de droit au maître absolu de la cinématographie ; il mérite tous les Oscars, TOUS. Personne ne comprend aussi bien la lumière et les couleurs que lui, c'est véritablement de la magie qui sort de ses caméras. Et il est si gentil, et paraît si timide sur la scène du Dolby Theatre, Oscar en main. Honnêtement, s'il y a une personne que je voudrais rencontrer, dans le monde entier, c'est lui. Vraiment.
MEILLEUR MONTAGE
J'aurais aimé que The Irishman ne reparte pas bredouille avec ses 10 nominations, et le Montage était certainement la catégorie où il avait le plus de légitimité. Malheureusement pour lui, il se trouvait face à des concurrents qui ne déméritent pas, entre Parasite et , qui a finalement remporté l'Oscar et était en plus mon premier choix de pronostic avant que je change d'avis pour le film de Scorsese. Dans la lignée du Montage Sonore déjà récompensé un peu plus tôt, le montage tout court du film est aussi un important vecteur d'immersion, et s'il est somme toute classique, il reste maîtrisé à la perfection et une part essentielle de l'expérience cinématographique de Le Mans '66.
MEILLEURS EFFETS SPÉCIAUX
Et l'Oscar des Meilleurs Effets Spéciaux est attribué à... Bah pas à Cats en tous cas, comme James Corden et Rebel Wilson ne manquèrent pas de le rappeler dans leurs costumes ridicules mais fichtrement drôles. Bon, par contre, c'est véritablement abusé de ne jamais vouloir récompenser Marvel pour les Effets Spéciaux. En 11 ans, pas un seul des films du studio n'a eu la statuette, alors que les effets spéciaux sont quand même l'une des grandes réussites de ces œuvres, et particulièrement dans la fête à la CGI qu'est Endgame ! Donc oui, l'Oscar des Effets Spéciaux de est ma seule déception de la soirée, parce que c'est du gâchis, et ce même si c'est aussi notre unique victoire française de 2020 grâce à Guillaume Rocheron.
MEILLEURS MAQUILLAGES ET COIFFURES
Pour ma défense, je n'ai pas vu . Mais j'avais comme qui dirait oublié le léger détail comme quoi l'Académie semble adorer les prothèses faciales depuis quelques années, après celles qui transformaient Gary Oldman en Winston Churchill dans Les Heures Sombres et Christian Bale en Dick Cheney - entre autres membres du gouvernement américain - dans Vice. Justement, c'est l'équipe menée par Kazuhiro Tsuji, nouvellement renommé Kazu Hiro depuis sa naturalisation américaine et déjà récompensé pour Les Heures Sombres, qui remporte l'Oscar cette année grâce à sa transformation de Charlize Theron en Megyn Kelly, notamment. Le Meilleur Maquillage pour un film féministe, cocasse, non ?
MEILLEUR FILM INTERNATIONAL
C'était une évidence dès la sortie du film. Bong Joon Ho rempile et empoche son deuxième Oscar de la soirée - pas le dernier. C'est la première nomination pour un film coréen, et d'emblée la première victoire. marque, déjà à ce moment là, l'histoire de la cérémonie, et le cinéma asiatique qui jusque là n'avait été représenté que par le Japon et Taïwan gagne un nouvel ambassadeur, et pas des moindres. Le réalisateur est sur un petit nuage, et le suspense pour ceux qui assistent à la cérémonie en direct est à son comble. Si Parasite repart avec l'Oscar du Meilleur Film International, pourra-t-il repartir aussi avec celui du Meilleur Film ? Rien ne l'interdit, mais c'est aussi du jamais-vu, alors rien n'est joué. À ce moment, il reste encore plus d'une demie-heure, et je trépigne d'impatience.
MEILLEURE BANDE ORIGINALE
Brie Larson, Gal Gadot et Sigourney Weaver entrent sur scène ; trois légendaires héroïnes de cinéma, Captain Marvel, Wonder Woman et bien sûr l'inénarrable Ellen Ripley d' Alien, mère de toutes les femmes badass. Elles livreront sans doute le meilleur discours de la soirée, pour introduire une magnifique séquence où l'orchestre des Oscars, conduit par une femme pour la première fois en 92 ans, reprend les 5 bandes originales nommées avant de consacrer la géniale Hildur Guðnadóttir pour la formidable musique de Joker, faisant d'elle la deuxième femme seulement à remporter cet Oscar. Bref, un grand moment de féminisme.
MEILLEURE CHANSON ORIGINALE
- " (I'm Gonna) Love Me Again " d'Elton John et Bernie Taupin dans Rocketman ✔️
La 92ème cérémonie des Oscars fut ponctuée de nombreux numéros musicaux. Une dantesque introduction de Janelle Monáe, une performance totalement inattendue d'Eminem en plein milieu, et une somptueuse reprise de " Yesterday " des Beatles par Billie Eilish pendant la séquence In Memoriam. Évidemment, il y eut aussi les performances des 5 chansons nommées à l'Oscar, avec notamment " Into the Unknown " chantée par Idina Menzel et par des doubleuses de La Reine des Neiges du monde entier, ou encore le grandiose " Stand Up " de la non moins grandiose Cynthia Erivo. Mais comme prévu, c'est bien Sir Elton John qui a remporté le gros lot grâce à sa chanson inédite de , " (I'm Gonna) Love Me Again ". Allez, on se la réécoute encore une fois ?
MEILLEUR RÉALISATEUR
Et là, c'était le vrai moment " Holy shit ! ". J'en ai bondé de mon canapé. C'est la vraie grosse (et bonne) surprise de la soirée ! Les pronostics du Meilleur Film s'écharpaient entre 1917 et ; mais tout le monde, TOUT LE MONDE, moi compris, attendait Sam Mendes au tournant à l'Oscar du Meilleur Réalisateur. Et bien non, l'Académie prouve qu'elle est encore capable de surprendre et remet l'Oscar à Bong Joon Ho, qui livrera ici le meilleur de ses trois discours de la soirée, en ne manquant pas de rendre un vibrant hommage à ses quatre confrères, particulièrement Scorsese et Tarantino. À partir de là, tout peut arriver.
MEILLEUR ACTEUR
Et bien sûr, c'est Joaquin Phoenix qui rafle l'Oscar du Meilleur Acteur grâce à sa performance déjà mythique dans , marchant dans les pas de son prédécesseur Heath Ledger oscarisé à titre posthume pour le Joker de The Dark Knight. L'acteur en profite pour continuer dans sa lancée des discours politiques en engagés, commençant d'abord dans un fatras un peu incongru en citant toutes les causes possibles et imaginables - du racisme au sexisme en passant par les droits des LGBT et l'insémination artificielle des vaches (?) - avant de se ressaisir et de livrer un brillant monologue sur la tolérance et la compassion, sur l'espoir et l'importance de donner des secondes chances. Il conclura en citant, la voix presque coupée, son frère décédé tragiquement des suites d'une overdose en 1993. Un moment grandement émouvant.
MEILLEURE ACTRICE
- Renée Zellwegger, pour le rôle de Judy Garland dans Judy
- Scarlett Johansson, pour le rôle de Nicole Barber dans Marriage Story ❌
- Cynthia Erivo, pour le rôle de Harriet Tubman dans Harriet
- Saoirse Ronan, pour le rôle de Joséphine " Jo " March dans Les Filles du Docteur March
- Charlize Theron, pour le rôle de Megyn Kelly dans Scandale
Il était bien naïf de croire que Renée Zellweger ne finirait pas sa razzia de récompenses, comme les trois autres acteurs et actrice, pour son rôle dans. Et bien sûr, elle le mérite ! J'ai été moins touché par sa performance que celle de Scarlett Johansson, dans les scènes parlées, mais elle est tout bonnement ahurissante sur les chansons, opérant une transformation extraordinaire. La première fois qu'elle prend le micro, c'est comme si Judy Garland était réellement ressuscitée ; un Oscar aux accents de rédemption pour le rôle d'une femme, d'une chanteuse, d'une actrice, qui ne fut jamais récompensée par l'Académie pour des films pourtant iconiques comme Le Magicien d'Oz ou la deuxième version de A Star Is Born. Quelque part au delà de l'arc-en-ciel, Judy Garland regardait sûrement.
MEILLEUR FILM
Quelle victoire, mais quelle victoire ! J'étais debout face à ma télé, pendu aux lèvres de Jane Fonda, et j'ai failli hurler de joie à 5 heures 27 du matin quand elle a annoncé après une pause enjouée : " And the Oscar goes to... [suspense] ! " Une victoire époustouflante et tellement, mais tellement mérité, historique de bien des façons ! Premier film coréen à être nommé et récompensé, troisième film à cumuler Palme d'Or et Oscar du Meilleur Film, mais surtout tout premier film étranger à remporter le Saint-Graal du 7ème Art. Mais aussi un record officieux pour Bong Joon Ho qui est le seul cinéaste à avoir remporté quatre Oscars en une seule soirée, un record jusque là uniquement détenu par nul autre que Walt Disney (record officieux parce que techniquement l'Oscar du Meilleur Film International récompense la Corée et pas le réalisateur, mais son nom est quand même dessus donc je m'en fous !). C'est une déferlante d'amour de la part d'Hollywood, qui ira même jusqu'à faire rallumer les lumières de la scène pour que les producteurs puissent prolonger leur discours. Bref, en une soirée, Parasite s'impose déjà comme une véritable légende du cinéma.
Et voilà qui termine en beauté ce retour sur la 92ème cérémonie des Oscars. Alors Billy, qu'en as-tu pensé ? Approuves-tu le palmarès, ou en as-tu été déçu ? Quoi qu'il advienne, on se retrouve l'année prochaine pour la 93ème, comme d'habitude, au 7ème Café bien sûr !
- Arthur