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Du mépris des monopoles

Par Carmenrob

La technologie, c'est merveilleux... quand ça fonctionne. Dans le cas contraire, ça fait monter en flèche la production de cortisol et chuter dramatiquement la qualité du langage.

Depuis quelques mois, je n'arrive plus à télécharger des livres numériques de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BANQ). Au moment du téléchargement dans l'application Adobe Digital Edition, un message d'erreur s'affiche accompagné d'un code. Des recherches sur l'aide en ligne d'Adobe m'ont menée à une procédure que j'ai essayée de nombreuses fois, toujours sans succès, réinstallant à plusieurs reprises l'application ou cherchant des chemins de contournement. Je ne suis pas la seule à rencontrer ce problème puisqu'il est répertorié sur le site de la liseuse Kobo.

Mes proches connaissent ma pugnacité lorsque vient le temps de résoudre un problème technologique. Après des heures de pitonnage, j'ai tenté d'avoir du soutien de la part d'Adobe. Réponse : Adobe n'offre aucun soutien sur ce logiciel, ni par clavardage ni par téléphone, parce qu'il est gratuit. J'ai fait un appel à la BANQ. Une dame visiblement frustrée m'a répondu qu'eux-mêmes n'obtenaient aucune aide d'Adobe, ce qui les faisait mal paraître auprès de leur clientèle.

Ce qu'il faut savoir, c'est que la liseuse KOBO est actuellement la seule à permettre l'emprunt en bibliothèque en combinaison avec l'application Adobe Digital Edition. Cette énorme compagnie ne s'occupe que de ses clients payants, ce que je trouve proprement scandaleux étant donné qu'ils sont en situation de monopole dans cette affaire.

J'ai fermé mon compte Adobe et je me suis résignée à acheter des livres sur la boutique KOBO tout en pestant contre les prix trop élevés, sachant pertinemment que les écrivains reçoivent des droits d'auteur réduits pour les versions numériques de leurs oeuvres. Des livres numériques plus chers que la version de poche des livres papier, c'est carrément injustifié.

C'est rageant de constater ces abus quand on connaît les difficultés des écrivains à tirer un revenu décent de leur métier.


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