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J'ai lu : un coin de parapluie

Par Venezia
J'AI LU : UN COIN DE PARAPLUIE
Un Coin de ParapluieSylvie BaronEditions Calmann-LevyPolicier - Cosy-Mystery



À Vic-sur-Cère dans le Cantal, la villa Médard en impose par son élégance, ses secrets bien gardés, ses vies forgées autour de l’industrie du parapluie et d’une femme d’affaires exceptionnelle, Hélène Vitarelle. Remarquable dirigeante, au tempérament violent et à l’amour exclusif, elle fait trembler le personnel, plier sa famille, courber les échines. Son assassinat est un coup de tonnerre. Tout accuse son gendre, Jacques Naucelle, qui se suicide en prison, signant ainsi l’aveu de sa culpabilité. La seule à être persuadée de son innocence est sa maîtresse, Nina. La jeune femme ne voit qu’une personne capable de faire éclater la vérité : sa tante Joséfa. Bien que dubitative, celle-ci se laisse convaincre par sa nièce de se faire embaucher comme domestique dans la famille Vitarelle pour mener sa propre enquête. Fine mouche sous ses rondeurs avenantes, Joséfa va mettre à nu les rouages d’une diabolique machination.


MON AVIS (Sans Spoiler)

Je n'ai pas résisté à l'attrait de la couverture de ce roman lorsque je l'ai vue sur le compte Instagram de mes libraires. J'ai flashé sur le parapluie, l'hiver, la neige...  J'adore. Et puis, je suis allée rencontrer l'autrice lors d'une séance de dédicaces... Un tête à tête fort sympathique.

L'action de ce roman se déroule en Auvergne, dans ma région,  je ne connaissais pas les autres ouvrages de l'autrice qui y vit ! Oh l'aberration ! Maintenant que j'ai découvert cette petite pépite, je vais m'empresser de me laisser surprendre par les autres romans de Sylvie Baron dont la plume, alerte, fluide et très agréable, ne peine pas pour immerger le lecteur dans l'histoire.


Tout de suite, nous faisons la connaissance de Joséfa, et de Nina, sa nièce. Ce sera cette "Hercule Poirot" en jupons qui va détricoter toute l'affaire, celle d'un assassinat doublé du suicide du présumé assassin. Car notre Joséfa, loin d'être tombée de la dernière averse, va se faire embaucher comme employée de maison dans la famille d'Hélène Vitarelle, la victime, qui n'était autre que la dirigeante d'une grande entreprise de fabrication de parapluies, l'industrie de la région d'Aurillac. Ce détail n'est pas de la fiction, à Aurillac, on fabrique vraiment des parapluies, c'est d'ailleurs la capitale et le berceau du parapluie. Et c'est en observant, en questionnant, mine de rien, en fouinant aussi, que Joséfa, dotée de belles qualités humaines en plus d'être fine mouche, va résoudre la solution d'une énigme qui est loin de sauter aux yeux. 
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce cosy mystery auvergnat. La psychologie des personnages est bien marquée, surtout celle des plus attachants. La campagne du Cantal est joliment décrite, l'exactitude de ses paysages et de ses atmosphères sait charmer... Le suspense est habilement entretenu, distillé par petites touches, il favorise bien l'envie de ne pas lâcher le livre pour enfin savoir le dénouement de l'intrigue. Bref, j'ai adoré, vu la vitesse à laquelle j'ai dévoré ce roman ! 

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