"Ma parole, je lui donne valeur d'engagement", dit le gros titre
citant le président hier
Hier, Alberto Fernández a inauguré la session 2020 du Congrès argentin avec un discours de politique générale qui n’a pas comporté de surprise (Página/12 avait déjà tout annoncé). Il y aura donc bien des réformes du système judiciaire, une réforme des régimes spéciaux de retraites de fonctionnaires (les juges et les diplomates), un nouveau régime pénal, une loi qui légalisera l’avortement en le rendant gratuit pour toutes et un programme scolaire d’éducation sexuelle pour contribuer à limiter les grossesses non désirées et en particulier celles des adolescentes, un vrai fléau social et sanitaire dans le pays.
La une suffocante de Clarín :
il met en valeur la fermeture du Louvre à cause du covid-19
et se contente d'un gros titre sur le discours du président qui passe presque inaperçu
"Alberto a visé les juges et avance sur la légalisation de l'avortement"
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De plus, le gouvernement proposera trois lois pour relancer la réclamation territoriale sur l’archipel des Malouines (sous occupation britannique depuis janvier 1833) et élèvera au grade supérieur, à titre posthume, chacun des 44 sous-mariniers de l’ARA San Juan, perdu corps et bien dans l’Atlantique sud il y a un peu plus de deux ans (ce que Mauricio Macri n’a jamais envisagé ! C’est à n’y pas croire).
La Prensa quant à elle met les choses dans l'ordre normale
"Le futur [se construira] tous ensemble" :
citation du président dans le discours d'hier
Dans la presse, on analyse de manière opposée ce programme selon que le journal défend une ligne de gauche (Página/12) ou de droite (les autres).
"Fernández fera traiter rapidement le débat sur l'avortement
et met au défi le pouvoir de Comodoro Py"
(Comodoro Py est le siège du pouvoir judiciaire fédéral)
Pour aller plus loin : lire l’article principal de Página/12 lire l’article principal de La Prensa lire l’article principal de Clarín lire l’article principal de La Nación