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On habitera la forêt, Esmé Planchon

Par Maliae

On habitera la forêt, Esmé PlanchonRésumé : Quand on est une jeune fille solitaire (Joyce), pas très heureuse au lycée (un nid d’individus pénibles et arrogants), et à la mère encombrante (comédienne), on s’enfuit dès que possible chez sa mamie adorée pendant les vacances scolaires. Là, on peut rencontrer une dame qui fait la grève de son ancienne vie perchée tout en haut d’un grand et vieux chêne, par exemple. On peut aussi monter s’assoir à côté d’elle et parler de l’existence… jusqu’à ce que quelqu’un de très idiot décide de raser la forêt.

Avis : Joyce n’aime pas aller au lycée car les autres enfants se moquent d’elle. Elle admire sa mère qui est comédienne, mais veut aller chez sa grand-mère pendant les vacances. Là-bas, elle va faire la rencontre d’une dame sur un arbre et d’une adolescente militante. Cette rencontre va un peu bousculer sa vie et la faire grandir.

C’était une lecture que j’ai trouvé douce. J’ai beaucoup aimé l’écriture de l’autrice et je me suis attachée aux personnages de Joyce, Sylvia et Dorothy. J’ai aimé ces trois femmes toutes très différentes mais qui se trouvent un lien avec Bernard l’arbre. J’ai apprécié leurs discussions et je pense que j’ai vraiment adoré Dorothy et son caractère d’ouragan. J’ai aussi aimé le lien de Joyce avec sa mère et sa grand-mère, ce qu’elle va découvrir en écoutant l’histoire de sa grand-mère.
Par contre, au début, malgré l’écriture et les personnages attachants, j’ai eu de la peine à entrer dans l’histoire parce que je trouvais qu’il ne se passait pas grand-chose et que c’était un peu lent. Mais tout fini par démarrer et là, difficile de lâcher le livre avant sa fin.

C’était une belle histoire sympathique. Je pense que ça aurait pu être plus approfondis, mais ça s’adresse à la jeunesse et j’ai trouvé ça sympathique et bien écrit. En plus ça parlait beaucoup de Rimbaud, et ça m’a plu.
Une bonne lecture en définitive.

Phrase post-itée : 
« C’est comme si on avait toutes les deux besoin de recoller nos vies, et qu’apparemment, les vies, ça se recollait bien en haut des arbres. »

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