Candlemass – The Nuclear Blast Recordings

Coffret regroupant cinq albums parus sous le label allemand Nuclear Blast, tour d’horizon rapide d’un des plus grands groupes de Heavy Doom. Rapide autopsie du trésor.

Candlemass (2005)

6 ans ont passé depuis le précédent et expérimental From the 13th Sun, dont même les titres laissaient à prévoir du « bizarre », jugez plutôt : « Zog », « ARX/NG 891 », « Cyclo-F »… Attention, album qui mérite son écoute, mais loin de ce qu’auraient pu attendre les fans de Candlemass. Cet album marque aussi le retour (bref) du théâtral Messiah Marcolin. Son chant typé opéra me laisse plutôt de marbre, mais l’album comporte le désormais classique « Black Dwarf », et amorce le retour en grandes pompes des papes du Doom. Des titres résolument lourds, au tempo appuyé, et du coup intemporel – il aurait pu sortir durant les années 90 à l’aise.

King of the Grey Islands (2007)

On change quasiment de décennie avec cet album au son beaucoup plus « dans son temps » et l’arrivée de Rob Lowe (celui-ci, pas celui-là), dont le chant plus rugueux me convient mieux. Musicalement aussi, on est sur des riffs plus simples, plus directs. Et le titre « Emperor of the Void » ne me contredira pas ! Simple et efficace ! Citons aussi l’hypnotique « Clearsight » et le final abysmal « Embracing the Styx ».

EP Lucifer Rising (2008)

Comme son nom l’indique, cet « Extended Play » sert à faire patienter le fan jusqu’au prochain album. On y retrouve deux titres exclusif : « Lucifer Rising » efficace en diable (Ah Ah) et « White God ». Le reste est constitué d’un live à Athènes très propret (bon son, bonne ambiance et prestation bien menée) et un réenregistrement de « Demons Gate » avec Rob Lowe au chant quand la version originale (Epicus Doomicus Metallicus, 1986, un album désormais culte) l’était par Johann Längqvist)

Death Magic Doom (2009)

L’un de mes albums préférés avec le suivant Psalms for the Dead (qui paraîtra en 2012 chez Napalm Records) Ouvert tambour battant avec le très hard rock « If I ever die », « Hammer of Doom » et « The Bleeding Baroness » ne faiblissent pas d’un poil ; alors que « House of 1,000 Voices », « Clouds of Dementia » et « My Funeral Dreams » ferment ce chapitre en beauté.

Ashes to Ashes (Live) (2010)

Ne nous arrêtons pas à la pochette ultra moche qu’on dirait que c’est moi que je l’a faite sous Paint.Net ; ce live sur les terres qui ont vu naître le groupe est très bon. Encore une fois le son est de très bonne qualité, la prestation efficace, les titres piochent dans les classiques (l’indispensable « Solitude », « If I ever die », « Hammer of Doom » ou « Emperor of the Void », mais aussi « Dark are the Veils of Death », « Samarithan » et « At the Gallows End » tirés de Nightfall (1987)…) et Rob Lowe semble s’en donner à coeur joie. Et, franchement pour les avoirs vu en première partie de Ghost à la Halle Tony Garnier avec Johann Längqvist qui m’a semblé avoir du mal sur la longueur, on regrette presque le retour de l’enfant prodigue…