Le blues du dimanche.

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Bonsoir, le blues du dimanche est une sensation de pénibilité, de morosité, de malaise de mal-être qui survient chaque dimanche, en général en fin d’après-midi. Sa particularité est qu’elle n’a pas de cause, ce qui la distingue tout de suite du stress, de l’irritabilité qui survient le dimanche soir et qui a un rapport avec son travail, c’est-à-dire lorsque notre travail nous stresse parce que nous avons des collègues qui sont malveillants, parce que nous avons un patron tyrannique. Cela n’a rien à voir avec le blues et dimanche. Pourquoi ? Parce que cette sensation d’irritabilité a une cause bien définie, tandis que le blues du dimanche, n’a pas de cause.

( le blues du dimanche) C’est quelque chose de pénible et surtout ; je tiens à vous rassurer, il n’y a rien de grave dans le blues du dimanche, même si en faisant des recherches vous constatez que ce sont les psychiatres et les psychologues, qui parlent de ce sujet, dans la radio, dans la télévision. Il ne s’agit pas d’un problème psychiatrique et psychologique.

Même si on l’appelle le blues du dimanche, il n’est pas en rapport de façon particulière avec le dimanche. Il a un rapport avec le dimanche, parce que c’est une journée de fin de semaine. Ainsi, dans certains pays où la fin de semaine est un vendredi ou un samedi, alors les gens éprouvent le blues du dimanche, le vendredi après-midi ou le samedi après-midi. Plus encore, des gens qui habitent en France, qui travaillent en France et qui chaque dimanche ont le blues du dimanche, lorsqu’ils vont voyager, immigrer par exemple pour une longue durée dans un pays où le vendredi ou le samedi est une fin de semaine, vont éprouver ce blues, non pas le dimanche, mais en fin de semaine, c’est-à-dire un vendredi ou un samedi.

Pourquoi est-ce que ce n’est pas le jour particulier compte, mais la fin de la semaine ?

Par ce que depuis toujours, nous avons des perturbations hebdomadaires. Depuis toujours, ,nous éprouvons des ruptures chaque semaine.

Déjà lorsque nous sommes bébés lorsque survient le dimanche après-midi, notre papa ou notre maman sont occupés par la préparation du travail du lendemain, il y a une perturbation, peut-être imperceptible, moi je crois que nous la ressentons quand même. Soit c’est le biberon  qui est avancé, soit les couches avancées, soit une agitation inhabituelle. Ensuite, lorsque nous allons à l’école primaire, cela se répète. Nous savons très bien que le dimanche après-midi, nous allons être obligés d’arrêter de jouer à la Gameboy ou au Monopoly dans l’ancien temps. Donc une perturbation lorsque nous sommes à l’école. Après, lorsque nous allons au lycée, que nous allons université, ça se répète encore. La fin de semaine est ainsi perçue comme de perturbation, une, rupture avec quelque chose qui nous a fait plaisir.

Bien sûr, lorsqu’à notre tour nous devenons adultes, nous quittons le domicile de nos parents pour continuer notre vie avec nos enfants et nous répétons là encore, cette perturbation du dimanche.

Donc, à mon avis, l’essentiel du blues dimanche s’explique par cette rupture hebdomadaires et qui continue pratiquement toute notre vie. On peut rapprocher le blues du dimanche d’une certaine sensation de malaise, de vide qui survient en fin de vacances d’été. C’est à peu près quelque chose qui lui ressemble.

J’ai dit que c’étaient les psychiatres qui d’une façon générale parlent de ce problème. Et voici quelques conseils qu’ils donnent. Il nous disent puisque c’est une perturbation du rythme de week-end, alors le dimanche matin, réveillez-vous, très tôt, mettez votre réveil pour vous réveiller tôt pour ne pas perdre le rythme. Je dis que c’est n’importe quoi, le dimanche matin, s’il vous plaît, fait votre grasse matinée. Si vous vous réveillez tôt, vous aller être irritable, en vouloir à votre ami, à votre conjoint, votre conjointe. Donc, ne faites pas cette chose. Si vous devez rester à vous reposer un peu plus que d’habitude le dimanche matin, c’est vraiment un repos que vous méritez. Certains psychiatres disent qu’il faudrait transformer cette chose négative qui est le blues du dimanche en quelque chose de positif. La belle affaire, si quelqu’un a essayé de transformer une chose négative en positive, qu’il le dise et on va écouter sagement. En réalité, le blues du dimanche n’est pas une grave maladie. Et c’est juste un ennui passager qui va durer quelques heures le temps d’être le lendemain c’est-à-dire lundi matin. Dans ces conditions, ce n’est pas la peine de s’investir dans un effort intellectuel éprouvant, pour essayer de trouver dans 36 000 livres, comment transformer une chose négative en une chose de positive. À mon avis ne faites pas cet effort pour transformer quelque chose de négatif en quelque chose de positif. Je pense que personne n’y parvient. Et puis, après tout, nous sommes des êtres humains, et c’est notre droit d’avoir cette petite morosité du dimanche.

Deux ou trois petites choses avant de conclure, dans le blues du dimanche, Il n’y a pas de stress, Il n’y a pas d’irritabilité et surtout, il n’y a pas d’angoisse, il n’y a pas d’anxiété. Ses sentiments sont très forts et signifient des problèmes, quelque chose de sous-jacent. Dans ces conditions, si vous avez une anxiété qui persiste, pas la petite anxiété de 20  à 30 minutes, si vous avez des angoisses qui persistent et qui se répètent. Il faut savoir en parler d’abord avec votre médecin traitant.

Et je me rappelle, sans m’en souvenir de qui, d’un sketch, je ne sais pas si c’est du Fernand Raynaud, qui disait que le lendemain matin, le lendemain dimanche bien sûr, quand on se trouvait à notre travail, on racontait à nos collègues le dimanche qu’on a passé. Il y a cette magnifique phrase :  Et le lundi matin on passait de bons dimanches.

Tout ce que je peux vous souhaiter, mes amis, c’est que chaque lundi matin, vous puissiez passer de bons dimanches et merci, la prochaine fois je pense que je vais traiter d’un sujet que nous éprouvons tous, c’est la nostalgie.

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