Résumé : Le jour paraît sur Giverny.
Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes… Des silhouettes et des vies. Deux femmes, en particulier, se détachent : l’une, les yeux couleur nymphéa, rêve d’amour et d’évasion ; l’autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture. Deux femmes qui vont se trouver au cœur d’un tourbillon orageux. Car dans le village de Monet, où chacun est une énigme, où chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé…
Avis : Ce roman parle de trois femmes. Fanette, l’enfant de onze ans, qui aime peindre et a beaucoup de talents, qui rêve d’aller étudier la peinture ailleurs. Stéphanie, l’institutrice, enfermée dans son mariage et qui rêve d’évasion, et finalement la vieille dame qui nous parle et qui semble savoir ce qu’il se passe dans son village. Suite au meurtre de Morval, Lanrenç et Sylvio mène l’enquête, le premier va s’éprendre de Stéphanie et va se fier à ses intuitions pour l’enquête, le deuxième va tenter de résoudre l’enquête de façon logique. Les deux forment une bonne équipe, même si par moment Laurenç m’énervait un peu.
Laurenç tombe amoureux très facilement, et l’histoire d’amour ne m’a pas vraiment touché, je me demandais même si elle ne gâchait pas un peu l’histoire au final, sans comprendre son importance. J’ai donc préféré son coéquipier Sylvio et sa minutie. J’aimais bien Fanette, j’avais plus de mal avec Stephanie, quand à la vieille dame elle m’intriguait énormément. J’ai aussi adoré le personnage qui traverse toute l’histoire, Neptune, le chien.
Je me suis faites balader tout le long du livre, j’avais beau faire des suppositions, je me suis tout de même faites avoir à la fin. C’était très agréable, l’intrigue m’a beaucoup plu et je me suis retrouvée vraiment surprise par le dénouement, je ne l’avais pas du tout vu venir. C’était bien écrit, et je pense que c’est le genre de roman qu’on peut relire une deuxième fois, afin de voir les détails parsemés tout au long.
Au delà de l’enquête, j’ai aimé en apprendre plus sur Monet et les anecdotes sur le personnage qu’il était, sur le nombre de tableau qu’il a peint. Je ne suis pas une connaisseuse en histoire de l’art, donc j’ai trouvé ça super intéressant.
En bref, même si j’ai trouvé certains passages peut-être un peu longuet, tout s’emboîte bien au final et j’ai été parfaitement surprise par le dénouement. Une très bonne lecture.
Phrase post-itée :
« On oublie la boucherie, on oublie la barbarie et on admire la folie. »