Magazine Culture

#2020RacontePasTaVie - jour 79, dictionnaires

Publié le 20 mars 2020 par Aymeric

031920
Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais j’ai chez chez moi une belle collection de dictionnaires et assimilés.

Je reconnais que c’est moins aguichant qu’une collection d’estampes mais, de toute manière, nous sommes en ce moment dans l’impossibilité d’inviter chez soi.

Je ne sais pas trop comment cela a commencé, par un petit Robert ou un Larousse probablement.
Et puis un Thesaurus est venu, bien plus pratique qu’un dictionnaire de synonymes comme outil d’écriture.
Suivi de près par Le Grevisse ou Le Bon usage de la langue française.
(A propos duquel j’ai pondu il y a quelques années une nouvelle – oui, je sais, c’est assez contre-intuitif – à l’occasion d’une soirée littéraire mais dont je ne vous dirai rien de plus n’en étant pas spécialement fier.)

Et puis, un jour, c’est devenu n’importe quoi. Le dictionnaire du cinéma est entré, suivi peu de temps après par celui de sociologie, de mathématiques – auquel je n’entrave que pouic ; il fut acheté dans la foulée d’un livre dont je vous ai déjà parlé – du parler populaire parisien, du judaïsme, « d’histoire culturelle de la France contemporaine ».
A ceux-ci s’ajoutent les encyclopédies diverses, consacrées aux jeux, au cerveau, aux joies du yiddish sans compter les dictionnaires de langues (franco-italien, franco-russe, franco-anglais, franco-hébreux, franco-yiddish)

Et la vérité c’est que, pour la plupart d’entre eux, je ne les ouvre qu’à de rares occasions quand mon activité d’écriture ou de lecture m’incite à aller y chercher des informations. Parfois, mais c’est encore plus rare, je le feuillette sans raison particulière, parce que mon regard en passant sur leurs couvertures s’est attardé un peu plus que d’habitude.
Régulièrement aussi, je prévois de lire un article par jour de tel ou tel d’entre eux mais la résolution tient rarement beaucoup plus d’une semaine.

Ils trônent donc là, au dessus de mon bureau. Que je lève les yeux de mon clavier et ils me tiennent lieu de ligne d’horizon.
Ils ont beau ne pas m’être souvent utiles ils me sont précieux.
Et à chaque fois que j’écrème ma bibliothèque il n’est pas question une seconde que l’un d’eux rejoigne le carton des abandonnés.
C’est assez curieux, je ne me l’explique pas vraiment. Peut-être qu’à force d’introspection je trouverai une réponse mais le temps presse et votre patience s’use.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Aymeric 1898 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines