#2020RacontePasTaVie - jour 76, penser/classer

Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais je suis un gros consommateur culturel.
Bien sûr que je vous en ai déjà parlé.
Et, veuillez à l’avance me pardonner, mais je risque de le refaire.
Mais revenons si vous le permettez au problème du jour en lien avec la consommation culturelle : le classement.

Longtemps je suis resté rétif à cette idée.
Tant que le nombre d’ouvrages chez moi se maintenait à une quantité raisonnable ma bonne mémoire et les regards fréquents jetés à mes biens comme on compte son or faisaient que je retrouvais mes petits avec une certaine facilité.

Mais avec la quantité est venue la nécessité.
Et avec cette dernière la question du comment. Comment ranger toutes ces choses afin qu’une logique guide le chercheur de disque, livre ou film tout en flattant l’ego de celui qui trouve prétexte à distinction dans l’exhibition de ses trésors jusque dans la manière dont ils sont agencés.

Après plusieurs tentatives en forme d’essais/erreurs, mon intérieur s’est stabilisé dans un triple système basé sur les différents types d’ouvrage.

En ce qui concerne les CD, le taulier a opté pour un ordre alphabétique strict, sans souci de différencier les genres.
Les compilations sont rangées en fonction de leur titre, les disques classiques en fonction du compositeur sauf quand l’interprète principal (orchestre, chef d’orchestre, soliste) pioche chez différents auteurs de partitions.
(Glenn Gould m’a posé quelques temps problème mais je l’ai finalement rangé dans les Bach.)

Pour ce qui est des livres j’ai fonctionné par blocs thématiques ou d’auteur, lesquels blocs peuvent se côtoyer sans lien les uns avec les autres : ils sont disposés suivant ce que j’ai envie de mettre en avant aux yeux de mes convives. (D’où de régulières réorganisations suivant mes engouements changeants d’une part, et la taille, toujours croissante mais pas au même rythme, desdits blocs d’autre part.)
Dans ce système, il arrive parfois que les livres à deux voix soient un enfer à classer pour peu que l’une et l’autre voix aient déjà leur rangement et que leurs places soient très espacées l’une de l’autre.

Les DVD enfin sont classés suivant le même schéma que les livres, à ceci près que j’y ai ajouté une contrainte supplémentaire, que d’un bloc à l’autre il y ait continuité (thématique, historique, etc.) : de Resnais à Despleschin, de Mankiewicz à Wilder, des chambaras à Hideo Gosha…

Maintenant, détailler mes engouements du moments, ceux que je mets en avant dans un souci d’auto-présentation, n’est peut-être pas dénué d’arrières-pensées frimeuses, les détailler donc fournirait une description à la fois plus précise et complète dans le cadre de ce billet mais, vous l’aurez deviné, le temps presse et votre patience s’use.