Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais LePaf est un Sisyphe heureux.
Dans la répétition infinie des mêmes tâches qui tissent le quotidien d’un ménage à tenir se nichent de petites variations dont certaines peuvent s’avérer dignes d’être narrées.
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Parfois LePaf doit se couvrir le chef d’un casque bleu car sa tribu, toute unie et joyeuse qu’elle soit, peut aussi être traversée de conflits violents.
Il faut alors intervenir pour que cesse, avant que cela ne dégénère, les tensions entre tel(le) ou tel(le).
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Quand MonPuîné s’introduit dans la chambre de MonAîné sans le consentement de celui-ci il y a rupture de souveraineté manifeste, souvent suivie de vol (emprunt répond-on d’un ton offusqué) parfois dégradation (légère), les torts semblent clairs et la cible des sanctions facile à déterminer.
Pour autant, le temps que LePaf, par les premiers cris alerté, arrive sur place pour exercer sa justice, les choses se sont envenimées et les parties en présence se renvoient, avant de me l’exposer, l’historique de toutes leurs divergences sur les cinq dernière années vécues, de part et d’autres comme autant d’injustices.
En ce cas, l’urgence est à la pacification plutôt qu’à la plus juste distribution des remontrances et punitions.
En pratique cela revient à hurler plus fort que tout le monde et à renvoyer chacun dans sa chambre avec ordre de ne plus en sortir ni prononcer un mot, un son, rogntudju !
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Lorsque MaGrande, qui souvent chantonne, et même tout le temps chantonne, oublie que ses frères et sœurs n’ont pas forcément le même appétit qu’elles pour la série de six ou sept notes qu’elle enchaîne en boucles interminables, il arrive parfois que le ton monte, et pas pour pousser la note.
C’est le moment pour le soldat de la paix d’entrer en scène.
Il faudrait alors utiliser des trésors de pédagogie comme de diplomatie, rappeler les indispensables vertus de tolérance dont nous devons chacun faire preuve, tout en insistant, d’un autre côté, sur l’idée que la liberté s’exerce dans le souci de bien-être de son voisin : le droit de faire n’implique pas que ce soit toujours une bonne idée de faire.
En pratique cela revient à hurler plus fort que tout le monde et à renvoyer chacun dans sa chambre avec ordre de ne plus en sortir ni prononcer un mot, un son, rogntudju !
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A part ça, une semaine où ChèreÉpouse n’est pas à l’autre bout très loin du monde ne peut être qu’une bonne semaine. Sur ce le logis m’appelle. Je resterais bien au clavier mais le temps presse et votre patience s’use.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble